ACTU
 
27/11/2007

Le spécialiste des points relais Kiala lève 26 millions d’euros

Avec 3.700 points relais en France et au Benelux, Kiala lève 26 millions d’euros pour financer son développement à l’étranger. La société veut ouvrir son réseau au Royaume-Uni, en Russie et en Espagne.
  Envoyer Imprimer  

 
En savoir plus
 
 
description brève de l'image
 

Le marché du commerce électronique devrait croître de 40 % cette année en France et de 30 % l'année prochaine selon la Fevad. Une hausse qui fait le bonheur des commerçants, mais aussi des logisticiens. C'est le cas de Kiala qui, grâce aux perspectives de développement du commerce électronique en Europe vient de lever 23 millions d'euros auprès de deux fonds britannique : Eso Capital et Scottish Equity Partners, plus trois millions apportés par ses actionnaires (Harbourinvest, Arts Alliance, XAnge Capital, AGF Private Equity, Logispring et Iris Capital), soit un total de 26 millions d'euros.

 

Ainsi, la société aux 3.700 points relais observe depuis le début de l'année une baisse de 15 % des revenus issus des vépécistes traditionnels. Au contraire, ceux provenant des cybermarchands grimpent de 35 et 40 % et suivent la hausse du marché. Au point que les deux secteurs pèsent désormais presque aussi lourds dans les comptes du logisticien. Présent en France, au Benelux et en Autriche, Kiala vise une croissance de près de 15 % de son chiffre d'affaires, qui s'est élevé à 25 millions d'euros l'année dernière.

 

Pour assurer son développement, la société compte profiter de l'essor du e-commerce en Europe. D'abord, au Royaume-Uni, le principal marché européen devant l'Allemagne, où la société dispose déjà de 150 points relais en test à Manchester et Liverpool depuis quelques mois, avec l'objectif d'en compter 1.500 fin 2008 (lire l'article Kiala accélère son développement européen, du 13/03/07). "Certes le marché est plus mûre et croit moins vite, mais il est très important", explique Denis Payre, président co-fondateur de Kiala et ancien co-fondateur de Business Objects.

 

Grâce à cette levée de fonds, Kiala va aussi lancer ses services en Espagne et en Russie. "Deux pays où la Poste locale ne livre pas jusqu'au domicile, explique Denis Payrel. Si nous espérons capter 15 à 20 % des flux de nos clients sur un marché très concurrentiel comme le Royaume Uni, nous visons 50 à 60 % des flux des vendeurs à distance dans ces pays où le modèle est unique et le secteur en plein développement."

 

Le développement de l'activité de Kiala nécessite de lourds investissements. La société a déjà investi près de 30 millions d'euros depuis sa création, dont 18 uniquement dans sa plate-forme informatique permettant de suivre l'acheminement des colis parmi ses différents prestataires. Pour déployer son réseau, près de 1.000 euros sont nécessaires au recrutement d'un point relais (le plus souvent des commerces de proximité). En outre, chaque point de livraison coûte près de 7 euros par jour à la société, et ce quel que soit le nombre de colis qui y transitent. L'investissement est donc lourd et coûteux lorsqu'il s'agit de mailler un pays entier.

 

 
En savoir plus
 
 
description brève de l'image
 

Cependant, la société n'envisage pas s'introduire en Bourse malgré l'ampleur des fonds nécessaires pour financer son développement. "Nous avons réfléchi à une IPO, concède Denis Payre, mais j'ai pu me rendre compte avec Business Objects que le financement en Bourse est très contraignant. Et tant que nous pourrons nous financer par le biais de capitaux privés, nous le ferons."

 


Sommaire e-commerce Envoyer Imprimer Haut de page

Sondage

Ce qui vous a le plus embêté avec le bug de Google :

Tous les sondages