Avant de se lancer dans la mise en uvre d'opérations
externes, il est important d'utiliser le trafic de visiteurs
sur son propre site Web pour les inciter à s'inscrire à
la newsletter. En effet, les sites ne disposent dans
leur base d'abonnés opt'in que de 5 à 10 % de leurs visiteurs
uniques. "Les marchands ont tendance à dépenser beaucoup
d'argent en search marketing pour drainer des visiteurs
sur leur site. Mais ceux-ci ne transforment pas tous immédiatement,
et disparaissent ensuite sans laisser de trace. Les marchands
perdent alors toutes possibilités de d'entrer en relation
avec ces prospects, et doivent réinvestir en search marketing",
indique Jérôme Stioui, Président Directeur Général de
Directinet. Il est donc conseillé de se constituer un
actif parmi ces visiteurs.
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Box d'inscription à la newsletter sur la home |
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» Accroître
la visibilité de la box e-mail :
Cela passe tout d'abord par le fait d'octroyer une grande
visibilité à l'inscription à la newsletter, qui doit être
positionné en haut de la page d'accueil du site. Pour sa
part, Directinet conseille de choisir un champ d'inscription
à la newsletter via une box e-mail dans laquelle l'internaute
entre son adresse, puis clique sur un bouton OK, ce qui
permet augmenter le taux d'inscription. Dans un deuxième
temps, l'internaute préciser son profil, via un formulaire
très synthétique, qui ne décourage pas les internautes.
» Les vertus
du radio bouton oui/non :
Dans ce formulaire, il faut être conscient que certaines
modalités de présentations ont une incidence sur le taux
d'inscription en opt'in. Via la case à cocher qu'utilisent
une grande majorité des sites, le taux de recueil d'adresses
opt'in est plutôt de l'ordre de 40 %, tandis qu'il peut
grimper à 55 ou 60 % par le biais d'un radio bouton oui/non.
Comment expliquer ce fait ? Dans le cadre d'une case à cocher,
l'éditeur du site ne peut pas rendre le champ obligatoire,
puisque cela reviendrait à sortir du cadre de l'accord express
de l'internaute qui définit l'opt'in. Or la plupart du temps,
les internautes ne lisent pas la question. En revanche,
avec un radio bouton, l'éditeur du site peut rendre la réponse
à la question obligatoire, ce qui explique cette progression
de 30 à 50 % de la collecte d'adresses en opt'in. Une confusion
s'est en effet créée autour de la question de la case précochée
et de la case à cocher : les éditeurs de sites ont retenu
qu'il fallait présenter la demande d'inscription en opt'in
sous forme d'une case à cocher. Mais en réalité, ils peuvent
aussi recueillir le consentement libre des internautes via
un radio bouton ou un menu déroulant, à partir du moment
où le radio bouton et le menu déroulant ne sont pas prépositionnés
par défaut sur le oui.
» Un
travail sur la formulation :
Autre point sur lequel être vigilant : la formulation
en elle-même de la question. "Nous conseillons d'éviter
la phrase type qui parle d'offres commerciales et privilégier
une phrase expliquant positivement les choses, de manière
plus accrocheuse, mais dans laquelle l'éditeur reste honnête",
indique Jérôme Stioui. Cela peut être par exemple "J'accepte
de recevoir une offre ciblée/privilégiée/personnalisée de
partenaires de la société", en rapport avec les informations
qu'il aura données. Ce qui est aujourd'hui vrai pour près
de 9 mails sur 10, assure le PDG de Directinet, les e-mailings
de partenaires comportant de vrais incentives, telles que
des offres de bienvenue, des réductions, pour lesquels l'internaute
est gagnant.
» Un engagement
sur la fréquence d'envoi :
Il peut être utile également de s'engager sur une fréquence
maximale d'envois d'e-mailings et de le préciser dans la
phrase d'invitation de l'internaute à donner son opt'in
: "maximum x par mois/par semaine". "Nous avons monitoré
les taux de désabonnements, et les avons croisé avec une
étude consommateurs. Il en ressort qu'un rythme de 1 e-mail
par semaine ou 4 e-mails dans le mois est considéré comme
une fréquence pertinente pour les internautes", indique
le PDG de Directinet. Par ailleurs, le fait de préciser
une communication mensuelle donne le sentiment à l'internaute
d'entrer dans une relation sur la durée.