Si beaucoup d'annonceurs ont une démarche de quantité en priorité, la qualité doit également prise en considération. Ceux-ci ont tendance à se cristalliser sur le jeu, qui est le réceptacle de la mécanique. Or l'opération de collecte ne s'arrête pas à l'issue de la collecte en elle-même. Il est en effet conseillé aux annonceurs de réaliser un suivi de la qualité des adresses recueillies pendant les trois mois qui suivent l'opération.

 

En effet, il n'est pas rare de découvrir chez les grands annonceurs que sur les 12 derniers mois, 50 % d'abonnés de la base n'ont pas ouvert une seule fois les e-mailings. Cela remet donc en cause tout ce qui a été réalisé en amont, au moment de la collecte. "Les propriétaires de base ont tendance à raisonner campagne par campagne, et réalisent leur suivi des taux de clics et d'ouverture de cette manière. Mais aucun annonceur n'a véritablement une vision par individu", indique Jérôme Stioui. Lorsque toute une partie de la base ne clique jamais, il est alors préférable de ne pas envoyer d'e-mailing vers ces abonnés, ce qui peut permettre à l'annonceur d'économiser des dizaines de milliers d'euros.

 

"Le meilleur indicateur serait le ROI des investissements consacrés à la collecte, mis au regard du chiffre d'affaires généré. Si le suivi de l'inscrit jusqu'à la transformation peut paraître trop complexe, le suivi de l'activité, à savoir les ouvertures et les clics dans l'e-mail est déjà important".

 


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