Politique et médias sociaux : vers des stratégies de marques ?
Le premier tour des élections municipales nous a montré une fois de plus l'importance d'Internet dans la politique. La prise de parole des candidats se fait à présent sur le Web. Vers un rapprochement de la communication politique et communication de marque ?
Écoute, prise de parole et storytelling
Depuis les municipales de 2008, beaucoup de choses ont changé. Les hommes et femmes politiques ont pris conscience que la bataille ne se joue plus uniquement sur les médias traditionnels. Le potentiel de dialogue et de buzz n'est certainement pas le même que sur le web, où chacun peut prendre la parole. Le seul site internet du candidat permet certes d'être visible, mais ne suffit plus à nourrir la soif d'informations des internautes.Stratégie numérique : les nouvelles armes de la politique
Les nouveaux enjeux ? Accepter la surexposition médiatique et la transformer en opportunité de communication. Communiquer sur internet est un exercice complexe mais néamoins devenu prioritaire aujourd'hui. A en constater le nombre de mention sur Twitter des deux candidates parisiennes : NKM a été mentionnée 131 000 fois par les internautes vs. 104 000 fois pour sa concurrente Anne Hidalgo. Leur faits et gestes, annonces et événements sont commentés en direct. Le militantisme s'organise sur le réseau social, des comptes de soutien mais aussi de bashing sont créés par les internautes. Leur influence sociale détermine le déroulement de leur campagne et ces candidats ont bien compris qu'ils devaient être présents offline et online.Militantisme ou stratégie de marque ?
L'écoute, la prise de parole et le buzz sont trois thèmes que l'on retrouve dans les stratégies de marques qui ont été les premières à utiliser le web social pour construire leur communauté.La communication politique utilise les mêmes codes que celles des entreprises.
Il faut continuellement entretenir sa réputation et sa légitimité auprès de sa cible.