Google ne veut tester ses Google Cars que par des simulations informatiques

Google ne veut tester ses Google Cars que par des simulations informatiques Le géant du Web argue que les tests virtuels sont bien plus complets que sur route, mais la Californie insiste pour que les Google Cars soient testées en conditions réelles.

Les Google Cars ne circulent pas encore, mais parcourent déjà les routes virtuelles d'un programme de simulation développé par la firme pour tester ses voitures autonomes. Un univers "à la Matrix", selon le Guardian, reproduisant la totalité du réseau routier californien afin d'observer la réaction de ses prototypes face à une palette de situations. Sauf que d'après la loi en vigueur dans l'Etat, les constructeurs ont l'obligation de tester les véhicules autonomes dans des conditions "aussi proche que possible de la réalité".

Or Google affirme que les simulations sur ordinateur "ont plus de valeur, car elles permettent aux fabricants de tester leur logiciel dans bien plus de conditions et de situations extrêmes que ce qu'il serait possible de faire sur une piste d'essai". Un piéton qui déboule, une moto qui décroche, un automobiliste qui cale... Le géant du Web, qui a virtuellement fait rouler ses Google Cars sur plus de 6 millions de kilomètres, a donc tenté d'obtenir de la Californie d'inclure les simulations informatiques aux moyens permettant aux constructeurs de se soumettre à la loi.

Si la simulation informatique est si supérieure, quels inconvénients Google voit-il à tester aussi ses véhicules sur route ? Le Golden State l'a en tout cas renvoyé dans ses buts, exigeant des tests en conditions réelles. Ce n'est pas tout : un règlement entrant en vigueur le 16 septembre va obliger Google – et les autres – à ajouter à ses véhicules autonomes volant et pédales afin de permettre au conducteur d'en prendre le contrôle, selon le Wall Street Journal. La firme en a donc garni ses (vrais) prototypes, qui rouleront d'ici quelques mois sur des routes privées.