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ACTU 06/07/2007 Mobile Dream Studio ouvre des portails personnels mobile
Pour développer son activité, Mobile Dream Studio a décidé de décliner ses contenus et son modèle économique. Née en 2004, la société édite 16 sites mobiles de divertissement (cinéma, musique...), qui distribuent au grand public les contenus d'ayants-droits (lire Mobile Dream Studio : services mobiles prêts à l'emploi, du 14/01/05). Elle lancera commercialement à la fin du mois de juillet une offre de "portails mobile personnels", testée depuis deux mois auprès d'une vingtaine de bêta testeurs de 15 à 30 ans, la cible de la société.
Ce portail, appelé "Mobile Dream", reprend donc les contenus issus de ses partenariats avec une trentaine d'ayants-droits. "Nos clients actuels nous alimentent en contenus", explique le co-fondateur Lionel Steve. L'éditeur propose déjà sur ses sites quatre bouquets thématiques, autour du cinéma, de la musique, des jeux vidéo et dans des programmes courts de divertissements. Depuis le portail personnel, ils seront accessibles, pour certains gratuitement, en téléchargement ou en streaming.
Mais Mobile Dream s'ouvre aussi à la tendance des contenus générés pas les utilisateurs. Ils peuvent ainsi mettre en ligne leurs propres créations sur leurs espaces personnels, depuis leur téléphone portable mais également depuis un PC, via un widget à installer sur le bureau.Le portail ressemble également à un réseau social mobile. Les utilisateurs peuvent ainsi ouvrir en partie ou totalement leurs espaces personnels (et personnalisables) aux autres membres. Ce portail leur permet aussi de communiquer ensemble, en s'envoyant des messages gratuits (pas des SMS).
Le modèle économique de ce portail est le même que celui des sites mobile de la société. Une partie des revenus attendus provient de la vente de contenus premium aux membres du portail. A la manière de réseaux sociaux et de mondes virtuels, Mobile Dream a créé une monnaie virtuelle (6 "dreams" = 1 euro), que les membres peuvent gagner, par exemple en parrainant d'autres membres, ou acheter, via les systèmes de paiement des opérateurs. L'autre source de revenus vient d'espaces publicitaires, commercialisés par les régies ScreenTonic et Lagardère Publicité.
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