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ACTU
18/09/2007
Adverline lève 4,5 millions d'euros pour acheter des sites de contenus
Adverline veut poursuivre sa stratégie d'acquisition. Rare régie externe encore en activité aux côté de Hi-Média, Adverline s'apprête à lever 4,5 millions d'euros par le biais d'une augmentation de capital sur Alternext. Pour cela, 450.000 actions nouvelles représentant 9,12 % du capital seront proposées dans une fourchette de 9,30 à 10,70 euros. 30 % de l'opération est réservée aux particuliers.
"Notre logique de développement demande de lever régulièrement de l'argent", explique Loïc de Kerdrel, président de la société. Ainsi, depuis son introduction en bourse l'année dernière (lire l'article Adverline récolte 6 millions d'euros et entre sur Alternext, du 22/05/06), Adverline a multiplié les acquisitions. A la fois des services permettant de monétiser son audience, comme la société de marketing direct BtoB, Verticalnet, et des sites de contenus comme Societe.com racheté à Iliad 7,8 millions d'euros, ou le site de décoration Decofinder dont il a pris 20 % du capital. En juin dernier, l'audience des sites en régie chez Adverline totalisait 12 millions de visiteurs uniques par mois (Source : Médiamétrie - Nielsen//NetRatings, juin 2006)
Selon Loïc de Kerdrel l'objectif de la société est de "détenir en propre une marque forte dans un secteur, comme Societe.com, et de consolider cette audience avec des sites thématiques externes." Mais avec 4,5 millions d'euros, aux vues du rythme des acquisitions des sites de contenus, et des prix du marché, Adverline sait qu'il n'achètera pas de grands noms. Loïc de Kerdrel vise plutôt de jeunes sociétés en devenir. Notamment dans le secteur des services à la personne, sur lequel elle veut se renforcer.
Mais l'avenir est-il encore aux régies externes ? Oui, si l'on en croit Loïc de Kerdrel, en tout cas sur le court terme. "Nous avons une très bonne visibilité sur la fin de cette année et 2008. Le marché croît, et nous afficherons cette année encore une croissance de 100 %." De 9 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2006, la société compte atteindre les 18 millions cette année.
Et pour la suite, le dirigeant n'est pas dogmatique. "Nous continuerons tant que notre croissance sera supérieure à 50 %, estime-t-il. Et si le marché devient difficile pour nous un jour, nous réfléchirons à nous vendre, mais ce n'est pas d'actualité." Concédant avoir été approché "plusieurs fois ces derniers mois", Loïc de Kerdrel ne regrette pas d'avoir gardé le contrôle de sa société. "Mon associé et moi détenons toujours 60 % du capital, nous restons donc libre de notre stratégie."
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