» L'expérimentation
Hubway : une première mondiale
Air France lancera une nouvelle
expérimentation en fin d'année sur les vols Paris-Amsterdam, que la compagnie
désigne comme une première mondiale : pour donner au client
une autonomie totale au sein de l'aéroport, cette carte "smartboarding" rassemble
3 technologies, à savoir une puce RFID, des technologies de biométrie,
et un système de thermo-impression.
» Comment
ça marche ?
- Une première étape indispensable est celle de "l'enrollement",
dans laquelle le client décline son identité, et enregistre les empreintes digitales
de ses deux index. Ces données seront conservées en mémoire uniquement dans la
puce intégrée à une carte personnelle, et non dans une base de données
Air France. Cette inscription est pérenne.
- Cette carte fonctionne ensuite
comme un coupe-file sophistiqué, qui permet de passer le contrôle de sécurité,
dans une file dédiée. Pour passer le contrôle, le client doit ensuite introduire
la carte dans une borne pour ouvrir le portillon de sécurité. Via une technologie
de thermo-impression (qui permet jusqu'à 500 réinscriptions de cette même
carte), cette borne imprimera au dos de la carte l'ensemble des données du vol,
ce qui la transforme alors en carte d'embarquement.
- Dans la salle d'embarquement,
le client pourra bénéficier d'un nouveau coupe-file et entrer dans
l'avion via un portique automatique, qui vérifiera que le client se présente bien
sur le bon vol, et qui contrôlera l'identité de ce client, par un test d'empreinte
digitale.
» Vers de nouveaux
usages :
-Au-delà de son utilisation au sein de l'aéroport, Air
France pense ouvrir le champ de cette carte à celui d'une clé pour entrer dans
sa chambre d'hôtel ou pour permettre de démarrer une voiture de location.
"En ce qui concerne les technologies utilisées, tout est relativement banal, qu'il
s'agisse de la puce RFID, ou de l'empreinte biométrique. Ce qui donne en revanche
tout son sens à cette carte, ce sont cet ensemble de nouveaux usages que nous
comptons tester", déclare Patrick de Brébisson, directeur projets futurs à
la direction de l'innovation.
La compagnie compte commencer à expérimenter
ce service auprès d'environ un millier d'employés Air France, puis auprès de 2.000
clients les plus fréquents qui seraient volontaires. "Cela débouchera ensuite
vers un produit gratuit proposé à nos tous meilleurs clients ou en accès payant.
En effet, ce service favorisera les flux physiques, et ne pourra donc s'adresser
qu'à 10 ou 15 % de nos clients", précise Patrick Brébisson.