Chronocam lève 15 millions d'euros pour sa solution de vision artificielle

Chronocam lève 15 millions d'euros pour sa solution de vision artificielle La pépite tricolore veut embaucher des ingénieurs pour améliorer le fonctionnement de son système destiné au monde de l'IoT et de la voiture autonome.

Chronocam a tapé dans l'œil des investisseurs. la société parisienne a annoncé le 24 octobre une levée de fonds de 15 millions d'euros. Avec ce magot, cette start-up de deux ans d'âge compte embaucher des ingénieurs pour optimiser sa solution de vision artificielle destinée au monde de l'Internet des objets et des véhicules autonomes. Elle souhaite également booster son développement commercial aux Etats-Unis et en Asie.

Fondée en 2014, Chronocam a collecté l'essentiel des fonds auprès d'Intel Capital, le fonds de capital-risque du spécialiste américain des microprocesseurs Intel. Le groupe Renault et les fonds d'investissement iBionext, Robert Bosch Venture Capital GmbH, 360 Capital et CEAi ont également mis la main au portefeuille.

Chronocam veut booster son développement commercial aux Etats-Unis et en Asie

Les capteurs de vision de la jeune pousse reproduisent le fonctionnement de l'œil humain. Ils enregistrent des vidéos plus précises que leurs grands frères, les systèmes de vision traditionnels, et sont capable de transférer des données en temps réel grâce à un système de compression efficace des images. Un atout essentiel pour séduire des clients dans le monde de l'automobile.

Renault veut aider Chronocam à "faire avancer les applications basées sur son innovante technologie de vision artificielle. Nous pourrons ainsi répondre aux besoins de l'industrie automobile, notamment pour concevoir des systèmes avancés d'aide à la conduite plus sûrs et plus abordables ainsi que des systèmes de navigation autonomes", avance Gaspar Gascon, directeur de l'ingénierie et membre du comité exécutif de Renault.

La pépite pourrait également percer sur le marché de l'Internet des objets car ses capteurs ne consomment qu'une faible quantité d'énergie par rapport à la génération précédente, comme le souligne la société. Ils peuvent donc être installés sur des appareils qui doivent résister sur de longues périodes de temps avec une batterie sans être rechargés.