Journal du Net > Economie  Untitled Document > Comment culture et éducation à la française s'exportent à l'étranger
Le centre Essec de Singapour. Photo © Groupe Essec

La ville-état de Singapour ne cache plus son ambition: devenir le hub de l'enseignement supérieur asiatique. Education et recherche doivent constituer les moteurs de croissance. Du coup, depuis quelques années, le pays de 4 millions d'habitants fait tout pour attirer les établissements d'enseignements supérieurs mondialement réputés. Aujourd'hui 70.000, 150.000 étudiants étrangers sont attendus à Singapour en 2015. L'Essec a répondu au pari.

Installé depuis décembre 2005, le campus singapourien de l'école de commerce est une véritable tête de pont stratégique. Il permet à l'école parisienne de renforcer ses partenariats avec les universités locales et de recruter directement des étudiants asiatiques. Car le groupe ne s'y trompe pas, son Asian center va lui faciliter l'ouverture d'un véritable marché. La région a des besoins en matière de formation supérieure extrêmement importants. La proportion des étudiants étrangers devrait passer de 20 à 30% en quelques années annonce même l'établissement. Sur place, L'Essec Singapour a une structure juridique locale d'entreprise a but non lucratif, en tant qu'institution d'enseignement supérieur reconnue par le ministère singapourien de l'éducation. Le centre est financé par le produit des formations sur place.

 

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