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Un centre de collecte BVA. Photo
© BVA
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Les études marketing et d'opinion n'ont pas de souci à se faire pour leur avenir,
semble-t-il. Outre un marché dont la croissance en 2004 et 2005 a été supérieure
à 5%, selon le Syntec (2% estimé pour 2006), Stéphane Truchi constate que "dans
une société de l'hyperchoix, ce qui permettra à un produit d'exister sera toujours
de se distinguer. Sur une centaine de nouveaux conepts, seuls deux ou trois idées
sont retenues. Les grands annonceurs ne peuvent pas se permettre de se tromper,
or nous les aidons à gérer les risques."
L'Internet pour réduire les coûts
Cependant, quelques défis attendent les instituts : "La grande consommation
est très concurrentielle, très volumétrique et donc très bagarrée, explique Gérard
Lopez de BVA. Les clients nous demandent de réduire nos prix. Cela nous oblige
à avoir de l'imagination, en développant par exemple des études à l'enquête plus
courte, moins volumétrique, mais avec une plus grande modélisation. Internet
est aussi typiquement un moyen de réduire les coûts". Internet devrait en effet
prendre de plus en plus d'importance. Selon Stéphane Truchi (Ipsos), "plus de
30% des enquêtes se font en ligne aux Etats-Unis. Ispsos France l'utilise actuellement
pour 15 % des siennes, contre 0 il y a cinq ans et 8 % en 2005. Et si l'Internet
a eu un effet déflationniste sur notre chiffre d'affaires, il a une plus grande
rentabilité."
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