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Daniel Bô, fondateur de QualiQuanti.
Photo © QualiQuanti
"Le principal danger provient du sérieux des réponses"

Participer à des tests de consommateurs sans bouger de son siège, c'est ce que proposent certains sites d'études en ligne. La société Qualiquanti a été créée par Daniel Bô en 1990, mais ce n'est qu'en 2000 qu'elle se dote d'un panel d'internautes. Pionnière sur l'évaluation des sites internet, elle élargit peu à peu son activité. Son chiffre d'affaires atteint 1,5 million d'euros en 2006 et le site principal testconso.fr réunit plus de 100.000 inscrits et accueille environ 5.000 nouveaux testeurs par mois.

Une rémunération qui dépend de l'investissement

L'utilisation d'internet permet de produire des études rapidement et à moindre coût. Mais pour attirer les internautes, il faut leur promettre une contrepartie. "Même si la possibilité de donner son avis constitue une motivation, la participation est encouragée par des chèques-cadeaux, des produits gratuits voire de l'argent", explique Daniel Bô.

Evidemment, la rétribution dépend de l'investissement demandé au consommateur. "Répondre à certaines enquêtes ne rapporte pas systématiquement de rémunération, participer aux forums online pendant une semaine peut être rémunéré entre 30 et 40 euros. Ce sont surtout les études qualitatives qui sont intéressantes." Une douzaine de collaborateurs analyse ces données pour fournir des études approfondies à leurs clients.

Alors que le profil des internautes se rapproche de celui de la population, la fiabilité de ces études est régulièrement mise en cause. "Le principal danger concerne le sérieux des réponse" confirme Daniel Bô. "Il faut pouvoir nettoyer le terrain régulièrement et éliminer un certains nombre de réponses." Les tests remplis en cinq minutes au lieu de 40 sont repérés, les copier-coller aussi.


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