Journal du Net > Economie  Untitled Document > Les goinfres, enquête sur l'argent des grands patrons
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Henri Lachmann, Thierry Desmarest et Michel Pébereau. Photo © Schneider Electric/Total/ Cecile Debise

Rester à la présidence d'une société tout en abandonnant le pouvoir au jour le jour devient un jeu à la mode pour les patrons français. Cette faculté est facilitée par la loi sur les nouvelles réglementations économiques (NRE) votée en 2001. Elle autorise désormais la distinction au sein des organes dirigeants entre le Président du conseil d'administration et le Directeur général. Avant elle, les sociétés pouvaient opter entre deux formules: celle où les P-DG dirige à la fois le conseil d'administration et l'entreprise; ou celle comportant un conseil de surveillance (le président surveille) et un directoire (dont le président dirige la boîte). Désormais, une troisième formule est donc autorisée.


Pour toute une génération de grands patrons en âge de partir à la retraite, cette nouvelle possibilité permet de prolonger leur vie professionnelle dans l'entreprise, tout en testant et assistant leur dauphin. Nombre de papys du Cac 40 prennent ainsi du recul, sans tout abandonner du jour au lendemain sur le mode "je pars, moi non plus".
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Au passage, cela leur permet de conserver une grande partie du train de vie qu'ils avaient du temps de leur splendeur tout en ayant beaucoup moins de responsabilités.


Copyright Patrick Bonazza - "Les goinfres. Enquête sur l'argent des grands patrons français" - 2007
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