Journal du Net > Economie  Untitled Document > Les goinfres, enquête sur l'argent des grands patrons

L'argent gagné par les grands patrons ne cesse d'alimenter la polémique depuis une dizaine d'années. Et le scandale des indemnités de départ de Philippe Jaffré (Elf) ou de Jean-Marie Messier (Vivendi) ne semblent pas avoir raisonné les grands dirigeants. Le 31 janvier dernier, le départ de Laurence Danon de la présidence du groupe Printemps pour raison personnelle a, une nouvelle fois, déclenché l'hallali contre les grands patrons. Elle aurait touché entre deux et six années d'indemnités en guise de cadeau de départ. Interrogée sur ce parachute doré, l'intéressée a précisé qu'elle allait toucher deux millions d'euros d'indemnités de départ, soit deux années de salaire et une prime sur la vente du Printemps. Un nouvel épisode de l'incompréhension entre grands patrons et opinion.


Il y a encore quelques mois, plusieurs patrons ont quitté leur entreprise avec des "parachutes dorés": Jean-Marc Espalioux (Accor, 12 millions d'euros), Antoine Zacharias (Vinci, 13 millions d'euros) ou encore Alain de Pouzilhac (Havas, 7,8 millions d'euros). Avant eux, Igor Landau (Aventis) était parti avec 10,5 millions après la fusion avec Sanofi. A ces "parachutes dorés", il faut souvent ajouter les "retraites chapeau" et de nombreuses stock-options. De quoi dérouter l'opinion.


Dans son livre, Les goinfres, enquête sur l'argent des grands patrons français, Patrick Bonazza revient sur tous ces dérapages des grands patrons. Il dresse une galerie de portraits de patrons qui abusent un peu, beaucoup ou pas du tout. Le rédacteur en chef du service Economie de l'hebdomadaire Le Point apporte également des éléments de réponse sur la façon dont sont fixées les rémunérations de ces grands dirigeants. Extraits.

JDN Economie Envoyer | Imprimer Haut de page