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Lorsqu'ils montent leur agence web il y a un an, les trois associés se trouvent dans des situations très différentes. L'un est salarié à plein-temps et doit quitter son entreprise pour prendre un emploi à temps partiel. Le second perçoit l'allocation chômage, une aide qu'il peut conserver après la création de l'entreprise. Nicolas, lui, est Rmiste.

Prudence

"Nous avons lancé notre société sans avoir beaucoup de trésorerie" explique-t-il. "On a donc préféré prendre notre temps et ne pas investir massivement dans la communication de notre site." Du coup, les rentrées financières du site restent limitées et la société ne parvient pas à rémunérer les associés.

"Je suis resté dans l'expectative. Je ne savais pas si je devais prendre un emploi dans mon secteur de prédilection, le marketing sportif, opter pour un travail alimentaire qui me laisse du temps pour la société ou bien me consacrer pleinement à notre activité." Même s'il reconnaît avoir traversé des périodes de doutes, Nicolas explique que le RMI lui a offert une période de transition qui lui permet de faire le bon choix.

Profits attendus

Le mois dernier, il a pris sa décision. "Je me suis dit qu'il fallait arrêter. J'ai décidé de ne plus demander le RMI." Pour l'instant, ses revenus sont donc nuls. Il se consacre désormais pleinement à la société et espère qu'elle dégagera un peu de profit pour qu'il puisse enfin se rémunérer.

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