Untitled Document
Sommaire

En savoir plus

 
"Saatchi m'a totalement vidé. Pendant un an, je ne savais pas le lundi si l'on allait finir la semaine", raconte RLD. Photo © Saatchi & Saatchi
 

Après IMS, RLD obtiendra ses lauriers de redresseur de société en sauvant l'agence publicitaire Saatchi & Saatchi.

« "- Allo ?
- Robert ?
- Oui.
- Bonjour. C'est Charles Saatchi.
- Comment allez-vous Charles ? Bien remis de notre petite partie de poker de mardi dernier ?
- Sans problème. Mais ce n'est pas pour cela que je vous appelle." (...)
"Ce job, les frères Saatchi l'avaient déjà proposé à dix-sept personnes meilleures que moi. Elles l'ont toutes décliné", affirme celui qui va finir par accepter. (...) "Saatchi m'a totalement vidé. Pendant un an, je ne savais pas le lundi si l'on allait finir la semaine", souligne l'apprenti-redresseur. La première urgence consiste à réduire les coûts pour régler les échéances. Quelques jours après son arrivée, il divise par quatre la très coquette rémunération qu'il a négociée auprès des frères Saatchi. Plus qu'une mesure d'économie, cette initiative en appelle une autre, autrement plus symbolique. Ce mardi 13 mars 1990 devant un parterre d'actionnaires en colère, il annonce que les salaires de Maurice et Charles Saatchi seront réduits d'un tiers, soit 400 000 livres par an. »

JDN Economie Envoyer Imprimer Haut de page