Untitled Document
Sommaire

En savoir plus

 
Robert Louis-Dreyfus aurait préféré acheter le club de Saint-Etienne.
Photo © Elise Carboullec / L'Internaute
 

Pour RLD, la reprise de l'OM est l'unique tâche, pourtant prévisible, d'un parcours sans faute.

« "En fait, si j'avais dû prendre un club, ma préférence allait à Saint-Étienne. Les Verts, c'était toute ma jeunesse. J'étais même allé à la finale de la Coupe d'Europe à Glasgow, en 1976", se remémore Robert Louis-Dreyfus. Au début des années 1990, il y avait d'ailleurs songé. (...) Malgré le soutien discret de la mairie, le projet capotera très vite devant l'hostilité des sponsors locaux, dont la puissante famille Guichard. [Pour l'OM, Robert Louis-Dreyfus] confie à l'un de ses amis, Jean-René Angeloglou, expert-comptable de son état, le soin de décortiquer les états financiers. Angeloglou est un fidèle. Il dirigeait la filiale française d'IMS, la société d'études médicales que Robert présidait dix ans plus tôt. Depuis, il l'a conseillé plusieurs fois dans diverses opérations d'investissement. Son verdict est sans appel. "Les comptes sont très mauvais, les dettes sont astronomiques et le climat est détestable. Impossible d'y voir clair. Laisse tomber, il n'y a que des coups à prendre", lui explique-t-il. Prémonitoire. »

JDN Economie Envoyer Imprimer Haut de page