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Photo © DR
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Même titulaire d'une carte professionnelle et possesseur d'une licence, le
conducteur de taxi n'en a pas fini avec la réglementation : celle-ci lui fixe
ses tarifs. Ils sont décidés chaque année par arrêté préfectoral et sont fonction
de la zone de circulation, de l'horaire mais aussi des conditions de circulation.
Ainsi, à Paris, boulevard périphérique inclus, entre 10 et 17 heures, les 250
premiers mètres (dits de "prise en charge") rapportent 2 euros. Ensuite, tous
les 140,85 mètres, 10 centimes d'euros s'ajoutent à cette somme. Ces 10 centimes
s'appellent la "chute", en référence aux anciens compteurs à rouleaux.
A cela s'additionne bien sûr un tarif kilométrique, de 0,71 euros à Paris. Mais
ces conditions ne valent que si la circulation est fluide. Si le taxi ne peut
rouler en dessus d'une certaine vitesse, 20 km/heure environ dans la capitale,
s'applique alors le tarif de "marche lente" : 24,73 euros de l'heure à Paris.
A titre de comparaison, la tarif A dans les Bouches du Rhône, applicable de 7
à 19 heures, s'élève à 0,67 euros le kilomètre, la pris en charge, elle, coûte
1,70 euros et la marche lente se facture 19,5 euros de l'heure.
