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La législation n'est pas toujours contraignante pour les taxis. La profession disposait jusqu'en 2006 d'un avantage fiscal non négligeable : un remboursement de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) pouvant atteindre 2.000 euros dans la limite de 5.000 litres par an. Malheureusement pour les chauffeurs de taxis, la législation européenne est depuis intervenue, et a fait baisser ce remboursement à 861 euros maximum par an. "Nous sommes en négociations avec le ministère des Finances pour revenir au plafond précédent, précise Pascal Wilder. Pour nous, c'est tout de même une perte de 1.200 euros par an !". A préciser que pour les véhicules roulant au GPL, la limite n'est plus de 5.000 litres par an mais de 9.000 litres.

Autre coup de pouce de l'Etat, qui concerne cette fois les seules entreprises de taxis de moins de 200 salariés : une convention nationale signée en octobre 2006 avec l'assurance maladie. Celle-ci fixe pour objectifs une meilleure prévention des risques et maladies propres aux chauffeurs de taxis. En conséquence, dans certaines conditions et limites, l'assurance maladie s'engage à financer 15 à 70% de l'acquisition de divers équipements, tels l'ABS, la climatisation ou encore un "siège conducteur modulaire avec réglage 3D et appui lombaire" ou une "boîte de vitesse automatique pour supprimer les contraintes sur la jambe gauche, le bras droit et la colonne vertébrale".


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