Jean Veil se définit comme un "avocat d'affaire classique", à l'instar
de Jean-François Prat ou de Jean-Michel Darrois avec qui il fut associé.
Même s'il prétend avoir "moins bien réussi qu'eux", les affaires dans lesquels il est intervenu ne laissent aucun doute sur sa notoriété à Paris. Il conseille la BNP au moment de l'OPA sur la Société Générale et Paribas, Total pour le rachat d'Elf, mais aussi L'Oréal, la Caisse d'Epargne, Vivendi, Publicis
Mais Jean Veil a aussi suivi le mouvement de la pénalisation des affaires.
"Dans les affaires pénales, je me suis d'abord occupé de clients que je suivais
déjà dans les problématiques traditionnelles de droit des affaires", comme lorsque
l'Oréal est suspecté de discrimination à l'embauche ou que Total est mis en cause
en Birmanie.
Son activité s'étend jusqu'aux affaires politico-financières : c'est lui qui a défendu Dominique Strauss-Kahn dans le dossier de la Mnef. Récemment, un nouveau client de poids s'est fait connaître : un certain Jaques Chirac
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