Les meilleures citations de Warren Buffett

Les meilleures citations de Warren Buffett Le milliardaire américain est autant adepte de bons mots que de beaux coups financiers. Voici quelques-unes de ses formules les plus célèbres. Et souvent très imagées.

Warren Buffett fait partie de ces rares milliardaires qui disposent d'un réel capital sympathie auprès du grand public. Son look de grand-père débraillé ("J'achète des costumes chers. C'est juste qu'ils font bon marché sur moi !") n'y est certainement pas étranger, tout comme son penchant philanthropique. Mais le génial investisseur est aussi... très drôle. Et son sens de la formule a trouvé dans le monde de la finance un terrain fertile. Découvrez quelques-unes de ses meilleurs citations.

"C'est quand la mer se retire qu'on voit ceux qui se baignent nus."
Avec la crise des subprimes, cette prédiction a pris tout son sens. Les grands groupes bancaires américains, qui semblaient solides, se sont révélés largement exposés aux défauts massifs de remboursements des emprunts à risques.

"Wall Street est le seul endroit où les gens montent dans une Rolls Royce pour obtenir des conseils de ceux qui prennent le métro."
Le milliardaire américain n'a jamais fait grand cas de Wall Street. Le siège de Berkshire est installé à Omaha (Nebraska), ville où il est né.

"A la Bourse, il y a deux règles fondamentales à respecter. La première est de ne pas perdre, la seconde est de ne jamais oublier la première."
C'est une maxime que Warren Buffett a dû respecter à la lettre. Au début de sa carrière, dans les années 60, le taux de rentabilité de ses investissements dépassait ainsi 30% quand la moyenne du marché tournait plutôt autour de 10%.

"Notre but est de découvrir des compagnies extraordinaires à des prix ordinaires et non des compagnies ordinaires à des prix extraordinaires."
Warren Buffett a l'habitude d'investir dans des entreprises qu'il juge sous-évaluées mais disposant d'un potentiel de croissance important.

"Quand des gens intelligents expliquent leurs idées à un orang-outan, cela améliore la qualité de leur prise de décision."
Warren Buffett s'est toujours efforcé de s'exprimer dans une langue simple et compréhensible pour le plus grand nombre. Dans les lettres annuelles, qu'il adresse à ses actionnaires, il se révèle particulièrement friand des explications imagées. 

"Il faut 20 ans pour construire une réputation et cinq minutes pour la détruire. Si vous gardez ça à l'esprit, vous vous comportez différemment."
En plus de sa fortune, Warren Buffett s'est patiemment bâti une réputation d'investisseur génial et d'homme intègre.

"Dans le monde des affaires, le miroir arrière est hélas toujours plus clair que le pare-brise."
Même s'il se méfie des prévisions des autres, "l'oracle d'Omaha" anticipe plutôt bien les tendances à venir. Dès mai 2006, lors de sa grand-messe annuelle devant ses fidèles à Omaha, ville où il a toujours vécu, il mettait en garde contre l'existence d'une bulle immobilière et une possible multiplication des défauts de crédit.

"Si jamais vous vous retrouvez dans un bateau qui coule, l'énergie pour changer de bateau est plus productive que l'énergie pour colmater les trous."
Avec cette phrase, l'homme d'affaires signifie qu'il ne sert à rien de persister dans une activité en déclin.

"La plupart des gens s'intéressent aux actions quand tout le monde s'y intéresse. Le moment d'acheter est quand personne ne veut acheter. Vous ne pouvez acheter ce qui est populaire."
Warren Buffett aime prendre le contre-pied des spécialistes de la finance. Exemple : PetroChina.

"Tout va très bien pour les riches dans ce pays, nous n'avons jamais été aussi prospères. C'est une guerre de classes, et c'est ma classe qui est en train de gagner"
Avec près de 60 milliards de dollars, Warren Buffett fait partie des hommes les plus riches du monde. Ce qui ne l'empêche pas de militer pour une meilleure redistribution des richesses.

"Si vous ne connaissez pas les bijoux, connaissez le bijoutier"
Warren Buffett n'investit que dans les secteurs, comme l'industrie, dont il connaît les entreprises, le modèle économique et les dirigeants.

"Soyez craintif quand les autres sont avides. Soyez avide quand les autres sont craintifs."
Warren Buffett aime prendre le contre-pied de la tendance générale des marchés. Il a récemment investi.... dans le train et la presse papier.

"Achetez seulement des choses que vous serez parfaitement heureux de posséder si le marché s'effondre pendant 10 ans."
Dans le choix de ses acquisitions, Warren Buffett raisonne en général sur la longue durée, à l'instar de sa participation dans Coca-Cola. Il se méfie des retournements conjoncturels de marché et mise sur une valorisation de ses investissements sur le long terme.

"Vous n'avez pas raison parce que d'autres sont d'accord avec vous. Vous avez raison parce que vos faits sont exacts et que votre raisonnement est juste."
Ce principe, Warren Buffett l'a hérité de son mentor dans la finance, Ben Graham. Et c'est d'ailleurs à son encontre que le jeune investisseur l'a appliqué pour la première fois. En 1951, Ben Graham lui conseillait d'attendre avant de se lancer dans la finance. Warren n'en a fait qu'à sa tête, avec le succès qu'on lui connait.

"Quand on est dans un trou, la pire chose à faire est de continuer de creuser."
Il ne sert à rien de persister quand la situation s'aggrave.

"Les bons jockeys obtiennent des résultats sur les bons chevaux, mais aucun sur les canassons."
La première chose que regarde Warren Buffett lorsqu'il s'intéresse à une entreprise, c'est son modèle économique. Même avec les meilleurs dirigeants, une société aux fondements instables ne pourra jamais obtenir de résultats probants.

"Quand vous cherchez des gens à recruter, vous devez rechercher trois qualités : l'intégrité, l'intelligence et l'énergie. Et s'ils ne possèdent pas la première, les deux autres vous tueront."
Depuis des années la succession de l'oracle d'Omaha à la tête de Berkshire alimente les conversations.

"Dans la nouvelle théorie de gestion de portefeuille, il y a beaucoup de petites lettres grecques et toutes sortes de choses qui vous font croire que vous êtes en avance. Mais il n'y a pas de valeur ajoutée."
Pour réaliser ses investissements, Warren Buffett se méfie des concepts et maintient ses analyses à l'ancienne en recherchant des entreprises sous-évaluées.

"Une personne très riche doit laisser suffisamment à ses enfants pour qu'ils fassent ce qu'ils veulent mais pas assez pour qu'ils ne fassent rien."
De la fortune de leur père, les trois enfants de Warren Buffett ne toucheront qu'une partie. Le milliardaire s'est engagé à faire don de la majeure partie de sa fortune.

"Le prix est ce que vous payez. La valeur est ce que vous gagnez."
Une phrase simple qui résume parfaitement la stratégie de Warren Buffett. Ses investissements concernent en général des entreprises dont le prix est bas mais auxquelles le financier accorde un potentiel de croissance qui fera grimper sa valeur.

"Le système des impôts a complètement dévié en faveur des riches aux dépens des classes moyennes. C'est dramatique."
En plus de s'en prendre à la rémunération des grands PDG, Warren Buffett défend le principe de redistribution et soutient les candidats démocrates à l'élection présidentielle. 

"Je veux pouvoir expliquer mes erreurs. C'est pourquoi je ne fais que des choses que je comprends."
Le gourou de la finance s'est notamment toujours méfié des valeurs technologiques, ce qui lui a permis de traverser la bulle Internet sans encombre.

"Les prévisions vous en disent beaucoup sur ceux qui les font, elles ne vous disent rien sur l'avenir."
Warren Buffett considère que l'ensemble des intermédiaires et les courtiers bénéficient de la multiplication des échanges, aux dépens des investisseurs.

"Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps."
Warren Buffett ne créé pas de sociétés, il les achète lorsqu'il juge que le concept recèle un potentiel de croissance important.

"J'ai enfreint la règle de Noé : prédire la pluie ne compte pas. Ce qui est important, c'est de construire des arches."

Warren Buffett tient ces propos après le 11 septembre. Il s'en veut de ne pas avoir tenu compte de la menace terroriste dans le calcul des risques de la société de réassurance General Re, qui fait partie du groupe Berkshire Hathaway et qui a, comme tous les assureurs américains, essuyé de grosses pertes à la suite des attentats.

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