De nouvelles mesures fiscales montrées du doigt

La Cour craint un endettement proche de 100% du PIB en 2013. © Photomontage JDN

Des oreilles ont dû siffler. Selon la cour des Comptes, moins de la moitié du déficit public de la France résulte de la crise. Le reste est structurel. Et la cour pointe notamment comme source d'aggravation de l'état des finances des mesures fiscales prises par les gouvernements Fillon. Dans le chapitre "La préservation insuffisante des ressources publiques", elle cite notamment la baisse de la TVA dans la restauration. Avant d'enfoncer le clou : " l'ensemble des mesures fiscales nouvelles contribuent à réduire les recettes fiscales nettes de l'Etat d'environ 6 milliards d'euros en 2009 et 2 milliards d'euros de plus en 2010, hors réforme de la taxe professionnelle et hors mesures de relance".

Pour la Cour, qui craint un endettement proche de 100% du PIB en 2013, soit 2 000 milliards d'euros, "la réduction du déficit structurel doit passer en priorité par le ralentissement des dépenses publiques" mais aussi par "une augmentation des ressources publiques (...) notamment en supprimant ou en réduisant une partie substantielle des dépenses fiscales et niches sociales".

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