Surjouer la motivation

N'en faites pas trop. © R. Salin / CCM Benchmark

On l'aura compris, les recruteurs regrettent bien souvent le manque d'entrain des candidats et s'agacent facilement de ceux qui témoignent d'une faible motivation . Ce n'est cependant pas une raison pour jouer les survoltés ultra-motivés. Si vous en faites trop, vous n'en tirez aucun bénéfice, bien au contraire.

"Je rêve de travailler chez vous", "C'est le poste que j'ai envie d'occuper"... autant de phrases qui, si elles sonnent faux, mettent la puce à l'oreille du recruteur. "S'il en fait trop, son discours n'est probablement pas sincère, confie Brigitte Schifano. Or, ce candidat est tout à fait capable de ne pas venir le jour de l'embauche parce qu'il a tenu le même discours à tout le monde." Evitez donc de jouer les comédiens pendant l'entretien, le recruteur est un spectateur lucide.


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