Grève dans les transports : gare au décalage horaire !

Le Salon du Bourget, grand rendez-vous mondial du transport aérien et des constructeurs est en décalage avec les grèves du contrôle aérien de cette semaine qui créent une pagaille monstrueuse dans le ciel français et européen. Et pénalisent les compagnies aériennes, les passagers et les entreprises.

En début de semaine prochaine s'ouvre le grand rassemblement de l'aéronautique mondial sur Paris avec le Salon du Bourget ; Airbus y présentera son nouvel appareil, l’Airbus A350 et son principal concurrent Boeing viendra avec 2 Boeing 787 Dreamliner. Nul doute que le monde du transport aérien y sera présent et que les grandes orientations des années futures sortiront de ce rassemblement. Ce poids lourd de l'économie mondiale, européenne et française, donne ainsi une véritable tendance de la santé de nos économies.
Les prévisions de commande et d'augmentation du trafic aérien mondial font espérer une large reprise du secteur qui emploie beaucoup de monde. Néanmoins et c'est là que "décalage horaire "intervient, voici que la France est paralysée aujourd'hui avec pas moins de 100 % de grévistes au sein des contrôleurs du ciel; plus de 1800 vols annulés aujourd'hui alors que la journée d'hier avait déjà été calamiteuse pour les compagnies. Le manque à gagner pour nos compagnies nationales, régulières ou charters, est considérable et il faudra au moins trois jours de plus pour un retour à la normale, avec une organisation pointilleuses des appareils et du personnel. En outre, les milliers de passagers bloqués chez eux ou dans les aéroports ne sont pas tous des touristes partant en vacances mais des employés d'entreprises travaillant tous les jours dans des secteurs divers et variés. Et pour eux, se déplacer en avion est essentiel.
Puis la SNCF se lance à son tour avec un trafic très perturbé, ce qui accentuera les problèmes de libre circulation dans le pays. Pas certain, dans le contexte actuel, que ces mouvements de grève, légitimes ou non, soient une bonne affaire pour l'ensemble de notre économie.
Le Bourget attendra, ce n'est que la semaine prochaine...