Autonomie ou manque de discipline ? Force est de constater que, peu importe
le pays concerné, les salariés n'hésitent pas à désobéir
aux directives de leur supérieur hiérarchique. Si seulement 32 %
des Américains sont dans ce cas, 50 % des salariés français
reconnaissent ne pas suivre les ordres, de façon régulière
ou de temps en temps. Un chiffre qui monte à 60 % en Roumanie. Il
apparaît en outre qu'une corrélation existe entre le degré d'obéissance
et la relation qu'entretiennent managers et salariés (selon qu'elle est
professionnelle ou amicale). "Quand la relation professionnelle domine,
les salariés ont fréquemment tendance à 'n'en faire qu'à leur tête' ",
constate-t-on chez BPI. À l'inverse, lorsque la relation prend une tournure amicale,
cela limite les comportements déviants. |