Des impôts qui grimpent

Quelques ajustements font monter le montant des impôts. © Pixel & Création - Fotolia.com

Rigueur salariale oblige, les rémunérations ne connaissent pas souvent de bon spectaculaire. Austérité publique oblige, la pression fiscale s'alourdit. L'impôt sur le revenu n'a peut-être pas connu de grand bouleversement, les conséquences sont pourtant sensibles.

D'abord, certaines niches fiscales ont été rabotées ou supprimées depuis quelques années, ce qui élève le revenu imposable de ceux qui en bénéficiaient. Ensuite, le taux d'imposition de la tranche supérieure (payée par les plus aisés) est passé de 40% à 41% en 2011. En 2012, l'évolution est plus subtile mais concerne bien plus de contribuables : contrairement à l'habitude, les barèmes d'imposition n'ont pas été réévalué en fonction du coût de la vie. Les tranches restent figées quand l'ensemble des revenus évolue, même lentement. Une décision loin d'être indolore : le gouvernement espère en retirer 1,7 milliard d'euros dès la première année.

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