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Se poser les bonnes questions

La chasse aux avantages fiscaux ne doit pas faire perdre de vue l'obligation de gérer en bon père de famille. Car nombre de ses placements de défiscalisation sont surfacturés, réduisant d'autant leur rentabilité future. Quand ils ne conduisent pas à des redressements fiscaux. De même, les charmes de la défiscalisation se sont fanés avec la mise en place d'un plafond global de 10 000 euros par foyer fiscal, même si quelques véhicules y échappent. D'où le conseil de David Brenot, du cabinet de gestion de patrimoine Eccelia : "avant de vous lancer, vous devez vous poser la question : quel est l'état actuel de mon patrimoine ? Ensuite, vous devez vous projeter dans le futur pour déterminer ce que vous souhaitez acquérir : du capital ou un complément de revenu. L'échec est assuré si vous ne songez qu'en termes de réductions d'impôts. Elles ne seront intéressantes que si le placement proposé vous garantit une rentabilité régulière et conséquente".