23/04/01
Comment
iFrance situe ses performances par rapport aux concurrents
Lancé
en mai 1998, le portail de services aux internautes iFrance
a été racheté en avril 2000 par le
groupe Vivendi
avant sa fusion avec Universal. Aujourd'hui, il compte
près de 600.000 membres intéressés
par des outils en ligne comme la création et l'hébergement
de pages personnelles, la gestion d'e-mails multiples,
et par un contenu informatif et divertissant assez varié.
Afin, entre autres, de leur apporter une qualité
de service en constante amélioration, iFrance a
opté pour la solution proposée par le prestataire
IPLabel
en vue de mesurer sa performance web.
"Nous avons l'obsession de la qualité",
affirme Philippe Chainieux, directeur du développement
des affaires d'iFrance, "et celle-ci passe à
la fois par les services que nous proposons, et par la
rapidité d'accès aux pages que nous hébergeons.
Or, il n'existe aujourd'hui pas 36 façons
de mesurer cette qualité d'accès. Si nous
pratiquions les tests en interne, les résultats
seraient biaisés. Du coup, la seule solution consiste
à récupérer des mesures externes
pour évaluer l'expérience de l'internaute
à partir de différents réseaux d'opérateurs."
Des
mesures économiques, et riches en enseignements
Consciente
de ses besoins précis en matière de qualité
de service, l'équipe dirigeante d'iFrance rencontre
IPLabel
sur un salon au début de l'année. Pour Philippe
Chainieux, nul besoin de passer un appel d'offres ni de
rencontrer d'autres acteurs, puisque les services du prestataire
répondent exactement à sa demande. "Notre
objectif était d'abord d'évaluer notre position
par rapport à la concurrence", explique-t-il.
"Nous avons nos mesures depuis un mois, et celles-ci
s'avèrent déjà riches d'enseignements.
Grâce à IPLabel, nous avons aussi revu en
partie l'ordre de téléchargement des objets
sur les pages. Nous pouvons identifier les opérateurs
dont les débits sont inférieurs à
d'autres, en analysant selon nos centres d'hébergement
les différents
accords de peering
pour lesquels nous observons des temps de réponse
un peu trop longs. Enfin, nous savons d'où proviennent
les problèmes à l'aide des alertes permanentes."
Et pour en bénéficier, la filiale de Vivendi-Universal
ne doit payer à IPLabel qu'un abonnement d'environ
1 500 à 2 000 francs par
mois.
Un
diagnostic externe pour compléter l'interne
Jusqu'à
présent, l'équipe technique se servait déjà
d'outils en interne lui permettant de diagnostiquer les
incidents se situant au niveau des applications de sa
plate-forme, hébergée chez Level 3
avec un "backup" (miroir) situé chez
ISDNet.
De fait, aucune modification technique n'est prévue
en rapport avec la réception des mesures d'IPLabel.
Mais au delà de sa démarche initiale portant
sur la surveillance de son architecture interne, iFrance
dispose désormais, en sus, du point de vue externe
grâce à la simulation des internautes en
provenance de différents fournisseurs d'accès.
Selon Philippe Chainieux, "l'idée est de savoir
ce qui se passe de bout en bout de la chaîne. Parmi
les enseignements importants, nous savons aujourd'hui
que les temps d'accès dépendent d'une part
des opérateurs, et d'autre part des heures de la
journée. Nous observons selon les cas des fluctuations
importantes concernant l'affichage des pages, qui apparaîssent
entre 5-6 secondes, et 20-25 secondes dans le
pire des cas. Or, nos moyens d'actions sur les temps de
téléchargement sont vraiment très
faibles. En revanche, la solution nous permet surtout
de nous situer par rapport à la concurrence. Nous
connaissons nos résultats et nous devons toujours
les améliorer pour être les meilleurs. Pour
nous, IPLabel est un véritable outil de surveillance
et de contrôle."
[François
Morel, JDNet]
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