13/06/01
Trois
questions à Bruno Perrin, (Apogée Communications): "Certains
projets de CRM sont condamnnés de par leur dimension"
Suite
à l'article rendant compte d'une récente
étude sur les grandes entreprises et le CRM,
Bruno Perrin, responsable du département CRM
de la SSII Apogée Communications, nous apporte
ses remarques sur plusieurs points soulevés..
L'article
en question mentionnait une "relative déception"
des utilisateurs impliqués dans des projets de
CRM. Comment l'expliquez-vous ?
Bruno Perrin: Je
crois qu'entre les prestataires et les utilisateurs
les tords sont partagés. Les premiers se heurtent
parfois à de problèmes méthodologiques
pour qualifier le besoin du client ou encore pour assurer
l'implication de tous les acteurs concernés par
le projet. Quant aux utilisateurs, ils ne sont pas toujours
raisonnables. Certains projets sont condamnés
de par leur dimensionnement qui rend très complexe
leur maîtrise. Manifestement, tout le monde en
tire les leçons, puisque les projets récents
semblent plus locaux qu'auparavant..
L'étude
pointait l'absence dans la plupart des cas d'un examen
du retour sur investissement des projets de CRM? Est-ce
à ce point une mission impossible ?
C'est
souvent délicat puisque les projets que nous
menons visent avant tout à améliorer la
qualité de service. Et dans ce domaine, les résultats
se mesurent à moyen terme. Cela dit, les éditeurs,
s'ils ne maitrisent pas tous la globalité de
la problématique du CRM, fournissent des chiffres
fonction par fonction. Par exemple, pour quantifier
le gain de productivité d'un aiguillage intelligent
des emails entrants. Même s'il s'agit de chiffres
fournisseurs, ils ont le mérite de donner des
ordres de grandeur.
A
travers cette étude, les utilisateurs ont également
pointé le doigt sur le prix des prestations d'accompagnement...
C'est la conséquence logique de l'application
de la loi de l'offre et de la demande. Les compétences
sont rares sur le marché de la gestion de la
relation client. Les profils qui affichent ne serait-ce
que deux ans d'expérience en la matière
sont déjà fortement valorisés...
Un coût qu'il faut bien répercuter à
un moment ou un autre.
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