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21/11/01
Les
annuaires UDDI sont prêts, le reste de l'édifice pas vraiment
Une deuxième mouture
de l'annuaire UDDI (Universal, Description, Discovery
and Integrations) vient de voir le jour. Toujours considérée
"en bêta", cette version de l'annuaire
a été mise en oeuvre par quatre acteurs:
IBM,
Microsoft,
SAP
et Hewlett-Packard,
ces deux derniers étant des nouveaux venus dans
ce domaine Chacun a donc déployé un annuaire
dans lequel il est possible de lancer des recherches
pour identifier un service Web, en fonction du type
de service ou du nom du fournisseur. Cette nouvelle
version apporterait des fonctions de recherches affinées.
Toutefois, nous n'avons pas pu le vérifier, ces
annuaires n'étant manifestement pas encore totalement
opérationnels.
Les quatre annuaires, qui ne sont pas encore synchronisés,
rassembleraient plusieurs milliers de services, selon
les intéressés. Le chantier de l'intégration
B to B est cependant loin d'être achevé.
Si des entreprises ont bel et bien pris la peine de
référencer des services dans ces annuaires,
il semble clair qu'une bonne partie d'entre elles ignorent
encore comment aller plus loin pour réellement
automatiser les interactions entre systèmes d'informations.
Et pour cause...
Comme le montrent nos articles récents sur le
sujet (voir notamment l'interview
de Rémy Mathieu-Daudet et le
Panorama
des Web Services), les couches protocolaires qui
composent les Web Services sont loin d'être stabilisées.
Seule la couche transport (grâce au protocole
Soap) semble mûre ; le reste ressemble encore
à un vaste chantier, y compris pour le référencement
des Web services. A tel point d'ailleurs que les deux
principaux intéressés, IBM et Microsoft,
ont récemment proposé un nouveau protocole,
WS-Inspection,
pour donner la possibilité aux entreprises de
publier directement sur leur site des Web Services.
De quoi conforter ceux qui voient dans UDDI une belle
usine à gaz...
Bref, comme à l'habitude quand une technologie
promet beaucoup, on en attend ses bienfaits un peu trop
vite... Les Web Services dessinent bel et bien une révolution
pour orchestrer les échanges entre systèmes
d'information mais cette révolution est loin
d'être achevée. D'un point de vue technologique
mais aussi business : les entreprises sont-elles
prêtent d'ores et déjà à
mutualiser des services applicatifs de manière
aussi fluide et automatisée que le permettront
les Web Services ? Sur ce sujet, les expériences
dans le domaine des places de marché incitent
plutôt à la prudence.
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Interview
"La
matrice technologique des Web Services est loin d'être
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