Infrastructure/Chantiers
Le pare-feu, prochain rempart pour sécuriser les Web services
Certains firewall sont désormais capables de lire le contenu d'un message XML. Une fonction que Gartner Group considère comme une prérequis pour mettre en place un projet de Web services. (Vendredi 30 août 2002)
     
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S'achemine-t-on vers une fermeture des accès Web dans l'entreprise ? Editeurs d'applications et prestataires de services informatiques s'accordent depuis longtemps pour dire qu'il n'est pas conseillé de laisser s'immiscer sur un réseau interne des flux de données HTTP (HyperText Transfer Protocol) en provenance de l'extérieur. Une mesure qui n'est pourtant que très rarement suivie par les sociétés, qui auraient plutôt tendance à généraliser l'utilisation d'Internet dans leur rang.

Certes, des outils existent pour sécuriser un système d'entreprise à tous les étages. Aux côtés des antivirus et des outils de chiffrement des transactions (VPN, etc.), les pare-feu sont conçus précisément pour filtrer le trafic en entrée et en sortie d'un réseau d'entreprise. Cependant lorsque des paquets de données transitent par le biais du protocole HTTP, ces produits qui exploitent alors le port 80 n'opèrent généralement aucune surveillance...

Quand il s'agit du transfert de pages Web, une ouverture du port 80 sans conditions particulières de protection peut sans doute suffire, pour peu que le paramétrage du navigateur des postes utilisateur empêche l'exécution des scripts. Mais attention : la problématique semble radicalement différente dans le monde des Web Services, des composants XML qui, rappelons-le, exploitent également la couche HTTP.

Attention: danger immédiat !
Ciblant les enjeux d'intégration applicative, la technologie des Web services est dessinée pour rendre deux composants interopérables par le biais de messages (au format XML/SOAP)... transitant via HTTP. "Grâce à cette méthode, deux applications distantes, l'une placée au sein du système d'entreprise et l'autre à l'extérieur, ont en effet la possibilité d'échanger des données voire des services exécutables. Le tout sans que le firewall s'en inquiète", confirme Gartner Group dans un récente note.

Ainsi, la mise en oeuvre de Web services peut rencontrer certains risques, dans le cadre d'un réseau dont le port 80 est ouvert notamment. Déployée au sein d'un système d'information, une interface SOAP pourrait notamment permettre à une personne extérieure d'exécuter librement certaines applications internes. Autre danger annoncé par les spécialistes : la naissance d'une nouvelle race de chevaux de Troie... qui utiliseraient des commandes SOAP/HTTP comme moyen d'exécution pour tromper les pare-feu.

L'apparition de firewall XML/SOAP
Pour répondre à ces questions, certains fournisseurs de firewall proposent depuis peu des dispositifs assurant le contrôle des documents SOAP/XML transitant par le port HTTP. Objectif affiché : contrôler la validité et l'intégrité d'un message dans ce format avant d'appliquer la politique de sécurité adéquate. Parmi les tout premiers éditeurs positionnés sur ce segment, on compte notamment Check Point Software, avec Check Point FireWall, et Reactivity, avec Reactivity Service Firewall. Des solutions qui contrôleraient le contenu des flux SOAP XML au même titre que n'importe quel format de message - quel que soit le protocole réseau utilisé.

Reste que la prochaine version de SOAP englobera le support d'autres protocoles réseau, tel que SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) et TCP (Transmission Control Protocol). Une évolution qui devrait conduire à une plus grande souplesse de ce format, ce qui contribuera au final à faciliter la mise au point des politiques de sécurité.
[Antoine Crochet Damais, JDNet]
 
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