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Infrastructure/Chantiers |
HP
et la Qualité de Web Service |
Administrer la diffusion des Web Services en fonction de la qualité des composants auxquels ils donnent accès. Telle est la principale nouveauté que devrait dévoiler HP lors de sa conférence européenne. (Mercredi 13 novembre
2002) |
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Décidément,
les Web Services demeurent au centre de la stratégie
produit des éditeurs. Après les fournisseurs
de serveurs d'applications et de solutions métier
l'année dernière, c'est au tour des acteurs
de la sécurité informatique et de la gestion
de la qualité de service de prendre en compte cette
nouvelle technique d'intégration dans leur produit.
Une double problématique dont la résolution
figure parmi les conditions d'une diffusion des services
Web en environnement BtoB.
Web
Services répondant à des critères
de qualité
Comment gérer
le routage des utilisateur en cas de non disponibilité
d'un composant ? Comment s'adapter aux exigences
du contrat de service client ? Quelles actions mettre
en oeuvre pour pallier à ces difficultés ?
Sur le terrain de la supervision, les questions posées
par la nouvelle interface (SOAP/WSDL) sont nombreuses.
Acteur de longue date
du suivi de la qualité de services réseau
et système (avec la suite Openview), HP s'apprête
à dévoiler une série de nouveautés
dont l'objectif est de prendre en charge plus finement
les Web Services dans ce domaine. Une annonce qui devrait
être détaillée à l'occasion
de la conférence européenne de l'éditeur
- qui se tiendra des 18 au 22 novembre 2002 à Lisbonne.
Lors
de cette conférence, HP devrait dévoiler une infrastructure
de gestion de services Web "de bout en bout".
Baptisé Adaptative Management Platform, ce produit
qui s'adosse à la plate-forme Openview et son système
de gestion de données (Utility Data Center) serait
conçu pour administrer des Web Services, notamment
leur niveau de service et leur accès utilisateur
(applicatifs, etc.), en fonction de la qualité
des applications auxquels ils donnent accès - en
termes de performance d'exécution et taux de disponibilité
par exemple.
Le
support de UDDI et de OMI
Il
est vrai que la gamme Openview intègre d'ores déjà
en partie cette dimension. Le constructeur américain
commercialise en effet depuis l'été dernier
une solution dessinée pour mesurer la performance
des objets délivrés sous forme de Web Services :
des outils (HP Openview Smart) qui suivent la production
des serveurs d'intégration de webMethods et de
Sun. Mais également un module (HP Openview Transaction
Analyzer) de surveillance des transactions applicatives
Weblogic (BEA), WebSphere (IBM) et .Net (Microsoft) -
trois serveurs d'applications qui implémentent
SOAP et WSDL.
Quelles seront donc
les grandes nouveautés présentées
à Lisbonne ? Elles devraient se placer sous
le signe de l'administration et de la gestion des Web
Services. Une fois l'origine d'un problème cernée,
il convient en effet d'appliquer les mesures adéquates
pour y répondre. Une tâche qui passe généralement
par l'application de règles métier (fonction
de la criticité des pannes, de la qualité
des utilisateurs touchés, etc.) comme nous le révèle
certains concurrents de HP - tels que Amberpoint par exemple
(voir
l'article).
Aux côtés d'un focus sur cette
couche, certaines sources proche de HP citées par notre
confrère américain eWeek évoquent le support d'UDDI (Universal
Description, Discovery, and Integration). Des spécifications
qui, rappelons le, décrivent la structure XML d'un annuaire
d'entreprises et de services Web. Enfin, Openview devrait
également intégrer OMI (pour Open Management Interface).
Cette interface co-développée avec webMethods a pour vocation
de sonder l'état des processus métier en lançant des requêtes
sur des environnements d'intégration tiers (voir
l'article).
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