ANALYSE 
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Le passage de .Net à Mono désormais réalisable
Clone Open Source de la plate-forme .Net, Mono peut accueillir des applications développées à partir de langages Microsoft, à condition de suivre certaines règles de standardisation.   (21/02/2005)
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C'est une petite révolution dans le monde de l'infrastructure logicielle. Clone Open Source de .Net, la plate-forme Mono aurait désormais atteint le degré de maturité nécessaire pour prétendre être éligible à certains projets de déploiement.

Et selon nos informations, plusieurs grandes entreprises françaises seraient sur le point de basculer une partie de leurs applications métier sous le nouveau socle...

Principal point fort de Mono : un coût d'acquisition naturellement plus faible que celui de l'offre Microsoft.

A l'origine, Mono a été élaboré par l'éditeur d'environnements de bureau Open Source Ximian, sous la direction de son directeur et fondateur Miguel de Icaza. Cette société a été acquise par Novell en août 2003. Depuis, le groupe s'est approprié le projet (voir l'article du 05/08/2003).

Concrètement, Ximian s'est appuyé sur les standards .Net (ECMA et ISO) publiés par Microsoft. Une série de spécifications publiques qui lui ont permis de recréer deux briques de base de .Net (un compilateur C# et la Common Library Infrastructure). "Pour le reste, la société a été obligée de redévelopper les éléments à l'aveugle en faisant du reverse engineering, le tout en prenant garde de ne pas violer de brevets existants", explique Christian Bernard, directeur technique de l'implantation parisienne de la société de services Cosmosbay-vectis. Au programme des implémentations reprises : les librairies ADO.Net et ASP.Net.

Un clone encore loin d'être parfait toutefois
"Mais l'ensemble des composants .Net n'ont pas encore tous été portés", insiste Christian Bernard. Ainsi, la couche permettant d'exécuter des Web Services fait l'objet de certaines carences. Et les Winforms, conçus pour la création d'interfaces utilisateur Windows, sont en cours d'adaptation. Au total, ces lacunes conduiraient à "une certaine incertitude" quant à l'équivalence du portage sous Mono d'une application initialement conçue pour Windows Server. Un flou qui pourrait être dépassé par un travail préalable de standardisation du code source des programmes.

Au delà de cette problématique de migration, "l'intérêt de Mono réside dans la combinaison du caractère multilangage de .Net (Mono propose des composants d'exécution Java et Python) avec la possibilité d'une portabilité sur de nombreux systèmes d'exploitation, à la manière de l'infrastructure J2EE", enchaîne Christian Bernard. Au programme des architectures supportées par Mono : les systèmes Linux, Windows, Solaris, FreeBSD, HP-UX et MacOS, ainsi que les architectures x86, PowerPC, SPARC et S390.

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Même si le projet Mono ne peut concurrencer la force de frappe de Microsoft en termes de R&D - du mois pas encore -, la solution qu'il propose n'en reste pas moins intéressante. Elle avance une première ébauche de plate-forme Open Source pour la mise en place de programmes basés sur des langages de haut niveau.

"Reste à voir ce que sera la politique produit de Microsoft autour de sa future architecture orientée services Indigo, et la marge de manoeuvre de Mono par rapport à cette nouvelle évolution", termine Christian Bernard. Le futur du projet demeure en effet suspendu au bon vouloir de Microsoft en termes de communication.
Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions Sommaire Infrastructure
 
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