"La migration était obligatoire compte tenu de l'ancienneté de nos outils bureautiques, Word6 et Excel 5. L'importance de l'investissement - si nous avions choisi Microsoft Office - nous a fait peur. C'est donc dans un premier temps un choix purement dicté par les économies.
Et puis, très rapidement, quand on rentre dans cette logique-là, les aspects politiques au sens large
interviennent. Tout ce qui touche au libre comporte un aspect politique. Il était important d'être indépendant de tout éditeur. Nous avons même installé Mozilla pour des raisons de sécurité.
Désormais, pour tout projet, nous faisons systématiquement une recherche pour savoir si des outils libres existent. Nous avons réalisé environ 90 000 euros d'économies au niveau des licences et, juste retour des choses, nous avons adhéré à l'Adullact.
Avec l'argent économisé, nous avons
renouvelé le parc informatique plus rapidement que prévu. Nous avons également formé les utilisateurs en fonction de leur niveau. Nous avons rencontré certains problèmes liés aux habitudes et d'autres d'ordre psychologique, la gratuité et le libre étant considérés par quelques utilisateurs comme dévalorisants.
Aujourd'hui, nous travaillons à l'interfaçage avec les applications métiers. Certains éditeurs nous ont écrit favorablement, ils prennent cela en compte. Nous avons néanmoins gardé quelques postes avec Word pour que certains logiciels métier continuent de fonctionner."