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1,3 million d'emplois européens offshorisés dans les 10 ans
Le développement ou les centres d'appels ne seront bientôt plus les seuls à être externalisés. Selon le cabinet Hackett Group, les fonctions de back-office paieront en Europe un tribut de 1,3 million d'emplois.  (08/11/2006)
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L'offshore est, de façon récurrente, au centre des débats. Si beaucoup d'entreprises s'accordent pour reconnaître ses vertus en termes de réduction de coûts, le compromis est plus difficile à trouver si l'on se focalise sur ses conséquences sur l'emploi.

Un aspect qui semble parfois même assez secondaire dans un contexte où la mondialisation impose une âpre concurrence et la recherche de vecteurs d'économies afin de garantir la compétitivité. L'étude de Hackett Group jette un nouveau pavé dans la mare, en avançant une estimation des emplois amenés à être délocalisés au cours des 10 prochaines années.

Selon les résultats de son enquête réalisée auprès de 2 100 grandes entreprises présentes à l'international, ce sont pas moins de 1,3 million d'emplois en Europe qui devraient être traités en offshore. Une particularité toutefois, puisque ce que ne sont plus uniquement les métiers de l'informatique (développement applicatif, centre d'appels) qui sont concernés.

En effet, les 500 premières entreprises européennes, pour nombre d'entre elles rodées à l'outsourcing, envisageraient désormais de confier des tâches de back-office (comptabilité, services informatiques, ressources humaines, achats, etc.) à des prestataires ou entités implantés à l'étranger.

Les économies réalisées par le biais de l'offshore ont - il est vrai - de quoi séduire plus d'une firme. Elles sont en tout cas suffisamment significatives pour ne pouvoir être ignorées. Selon l'étude, les gains seraient de l'ordre de 96 millions d'euros par an pour chacune des sociétés de ce top 500 européen.

15% des firmes du top 500 délocalisent des postes de back-office
Pour les grandes entreprises américaines, la délocalisation de 1,5 million d'emplois de leurs fonctions back-office sur la prochaine décennie se traduirait par une économie totale de 58 milliards de dollars par an. Cela représente par entreprise un gain de 116 millions de dollars et près de 3 000 emplois à temps plein à l'étranger.

D'après les analystes de Hackett Group, 15% des 500 principales entreprises mondiales externalisent déjà des postes administratifs. L'outsourcing des métiers IT ne ralentira pas pour autant, explique Hackett, qui constate une accélération durant les trois dernières années. Dans le secteur des infrastructures technologiques, les entreprises ont ainsi consacré un supplément de 22% de leur budget à l'offshore.

Le tableau brossé par cette nouvelle étude donnera peut-être aux détracteurs de l'offshore de nouvelles raisons de tirer la sonnette d'alarme. D'autant qu'une étude de juin 2005 conduite par le Sénat français estimait à 202 000 les emplois de services délocalisés entre 2006 et 2010. Une estimation qui - si elle se confirmait - représenterait une part importante de la création nette d'emplois salariés dans le pays.

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Le Syntec informatique se montre toutefois moins pessimiste. La pratique de l'offshore est, selon l'organisme, loin d'être appelée à connaître une croissance fulgurante. A l'horizon 2009, il devrait rester compris entre 4 à 6% du chiffre d'affaires du secteur. Le plafond serait par ailleurs inférieur à 15% du chiffre d'affaires des services informatiques.

 
 
Christophe AUFFRAY, JDN Solutions Sommaire Emploi
 
 
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