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| Sommaire Sécurité |
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| IBM garde un oeil sur le marché de la vidéosurveillance |
| L'entreprise poursuit son incursion dans le monde de la sécurité en délivrant une solution logicielle pour la vidéosurveillance IP. Terrorisme, fraude, contrôle des salariés : le secteur est en plein boom.
(09/11/2006) |
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Bien que déjà présent sur le marché de la sécurité, au travers notamment de services d'infogérance, IBM s'est véritablement affirmé comme un acteur légitime depuis le rachat d'un spécialiste, ISS. Big Blue n'était pas pour autant décidé à en rester là. Il s'embarque à présent sur le créneau de la vidéosurveillance.
Smart Surveillance System (S3) d'IBM permet ainsi de collecter les données enregistrées par des caméras de surveillance numériques, puis de les analyser en temps réel afin d'émettre des alertes. Cette solution d'analyse intelligente de la vidéo peut ainsi être programmée pour détecter des comportements suspects, notamment des actes terroristes.
Mais IBM ne destine pas uniquement S3 aux autorités publiques et aux lieux exposés comme les aéroports, les gares et les métros. Il s'agit également de lutter contre le vol et la fraude dans des secteurs tels que la grande distribution, les pharmacies ou encore les entrepôts de marchandises. D'autres applications possibles relèvent enfin du domaine de la sécurité des personnes (piscines, sécurité des quais, transport de fonds, ...).
Un dispositif de vidéosurveillance couplé à une solution d'analyse temps réel pourra par exemple alerter un opérateur sur des mouvements de marchandises anormaux ou lors de l'ouverture de voies d'accès critiques. A partir de séquences d'images, un système intelligent de vidéosurveillance détectera les objets mobiles, pourra les suivre ou analyser leur comportement. Pour cela, il se reposera sur des modèles prédéfinis de scénarii générant automatiquement différents types d'alarmes.
| 4,2 millions de caméras de vidéosurveillance au Royaume-Uni |
Doté de fonctionnalités de reconnaissance visuelle, S3 offre ainsi la possibilité d'effectuer de l'identification faciale, de plaques d'immatriculation ou de badge. La solution de Big Blue peut en outre collecter et traiter des flux audio ou en provenance de capteurs physiques, notamment de détection d'émissions chimiques. Reposant sur un middleware Open Source, des applications de sécurité d'éditeurs tiers pourront également s'y intégrer.
Plus controversé, il est également envisageable pour une entreprise, dans un pays où la législation l'y autorise, de surveiller ses salariés et d'être informée de l'indélicatesse d'un d'entre eux s'attardant par exemple trop longuement à la cafétéria.
Les dérives de ses systèmes sont en effet multiples, bien qu'IBM évoque les fonctionnalités de S3 permettant notamment la non-conservation des images relatives à des individus dont le comportement n'a pas été identifié comme suspect.
Depuis le 11 septembre, le marché de la vidéosurveillance est en plein essor. Des pays tels que le Royaume-Uni et les Etats-Unis figurent parmi les plus équipés. Les britanniques restent toutefois bien en avance devant leurs homologues d'outre-Atlantique.
Et si nos voisins anglais s'affichent en la matière comme des précurseurs, ce n'est pas toujours sans contrepartie. Cette omniprésence de la vidéosurveillance (4,2 millions de caméras) se traduit ainsi pour un citoyen britannique à passer en moyenne 300 fois par jour sous l'objectif d'une caméra. De quoi susciter ensuite une véritable allergie, même à l'égard d'un simple film de vacances.
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