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Les DSI en 2006 > La gouvernance toujours centrale

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De haut en bas, les trois centres de support technique de DHL : Scottsdale (Etats-Unis), Prague (République tchèque) et Cyberjaya (Malaisie). Les processus qu'ils mettent en œuvre sont inspirés du référentiel ITIL (lire l'article du 20/11/2006). (© DHL)

Déclinaison de la gouvernance d'entreprise, la gouvernance informatique (IT Governance) a pour but de rationaliser et optimiser le management du système d'information, avec pour objectif de l'aligner sur les objectifs stratégiques et financiers de l'organisation globale. Des méthodes spécifiques de gestion opérationnelle, de supervision et d'audit ont vu le jour à cette fin.

La DSI d'Euro Disney fait partie des bons élèves dans ce domaine. "Une carte stratégique de l'entreprise, à laquelle nous collaborons, est conçue de façon globale sur une période de 5 ans, et de manière plus précise sur 3 ans", nous détaillait Bruno Brocheton (lire l'interview). "Ce document est comparable à une balanced scorecard. Au sein de cette carte, la DSI s'inscrit dans les initiatives business lorsqu'elles présentent un lien avec les nouvelles technologies. A partir de cette carte stratégique, nous créons une matrice pour relier les initiatives business à la stratégie informatique."

Chez DaimlerChrysler Financial Services, même démarche. Une balanced scorecard a été élaborée au niveau du groupe dans laquelle la DSI s'inscrit également. "L'informatique contribue pour deux éléments à cette grille générale, sur le plan de la continuité de services et de la performance", expliquait Laurent Mopin, DSI France de DaimlerChrysler Financial Services (lire l'interview). "Cette réflexion nous a conduits à redéfinir nos objectifs, que nous avons d'ailleurs formalisés en élaborant notre propre balanced scorecard."

Sur le plan du management opérationnel, les DSI se sont en outre attelées tout au long de l'année à optimiser leurs processus, à la fois liés à la gestion de projet et au service (help desk, exploitation, etc.). Aux côtés de référentiels comme COBIT pour la partie supervision et audit, les bonnes pratiques ITIL sont devenues une référence. "Cette méthode nous accompagne pour gérer la continuité de service au client", nous indiquait Michel Lesueur, DSI de l'ANPE (lire l'interview). Chez Agfa, le référentiel est exploité au plan mondial pour la gestion des incidents et des problèmes, ainsi que la gestion des versions, la gestion du changement et des assets.

Certains DSI pondèrent néanmoins ce discours. "Je considère la communication qui est faite autour des référentiels de bonnes pratiques, tels que ITIL, comme du marketing", nous lançait Pierre-Charles Delavenne, directeur technique du SEDI RSI, l'un des quatre GIE pilotant l'informatique des Caisses d'Epargne (lire l'interview). "Beaucoup de responsables informatiques font de l'ITIL sans le savoir. Ces méthodes avancent des règles de bon sens."

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