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10/05/2007

Les partenariats se multiplient autour du RFID

Editeurs, intégrateurs et constructeurs, tous fourbissent leurs armes pour profiter d'un marché séduisant. C'est notamment le cas de Tata Consultancy, Microsoft et Motorola.
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La technologie RFID (Radio frequency identification) a fait de nombreuses promesses, dont beaucoup restent encore à concrétiser. Face à une relative complexité d'implémentation, les entreprises restent encore souvent frileuses. Les différents offreurs, constructeurs, éditeurs et intégrateurs, s'efforcent donc de dégripper ce frein. Le rapprochement de la SSII indienne Tata Consultancy Services et de Microsoft va d'ailleurs en ce sens.

TCS développera ainsi des applications s'appuyant sur le serveur d'intégration de Microsoft, BizTalk RFID, dans le but de permettre à ses clients de déployer des technologies RFID dans des délais plus brefs. Le serveur BizTalk RFID a pour tâche d'établir des ponts entre l'infrastructure RFID collectant les données, les bases de données et les différentes applications métiers.

Ce partenariat avec Microsoft, illustre la volonté du spécialiste de l'outsourcing indien de se développer sur des marchés émergents, et pour lesquels les marges sont nettement supérieures à celles pratiquées dans le domaine de la maintenance applicative. Tata Consultancy est déjà positionnée sur le créneau de la RFID depuis 2003. La SSII a même ouvert en 2005 un centre technologique dédié à Chicago.

Du côté de Microsoft, le partenariat avec TCS est une nouvelle étape après entre autres une collaboration avec le constructeur d'imprimantes Printronix visant à faciliter l'encodage et l'impression RFID via BizTalk RFID. Autre constructeur, de lecteur RFID cette fois, Motorola a signé un partenariat avec un fournisseur de marqueurs RFID dernière génération (EPCglobal Gen 2), Avery Dennison.

250 millions de dollars investis par IBM d'ici à 2010

TCS et Microsoft ne sont toutefois pas les seuls à réagir à la multiplication des études économiques et des pilotes RFID. Plusieurs SSII, notamment françaises, ont mis sur pied des centres de démonstration. But de l'investissement : apporter la preuve de la faisabilité technique et des bénéfices générés dans des contextes métiers réels. Accenture dispose ainsi au cœur de son laboratoire de R&D de Sophia-Antipolis d'un centre de démonstration, tout comme IBM à La Gaude.

Big Blue possède même en tout trois centres consacrés au RFID. Ils sont rattachés à une branche dédiée aux produits et services gravitant autour de cette technologie : Sensor Actuator. Celle-ci envisagerait d'ici à 2010 d'investir 250 millions de dollars et de rassembler 1000 collaborateurs. LogicaCMG a quant à elle fait le choix de se concentrer sur les problématiques de logistique et de production, délaissant le secteur de la distribution. Le français Capgemini s'intéresse lui à l'industrie textile, aux entrepôts et à la lutte contre la contrefaçon des produits pharmaceutiques.

 
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Selon le cabinet d'études Frost & Sullivan, les marqueurs RFID passifs, c'est-à-dire sans batterie, ont générés en 2006, en Amérique du Nord, 23,1 millions de dollars. Toujours selon Frost & Sullivan, le marché pourrait représenter 241,6 millions de dollars en 2013 grâce notamment à l'adoption par les géants de la distribution et aux efforts de standardisation es systèmes RFID actuellement entrepris.

 


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