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29/05/2007

Puma Italie dans la course au système d'information décisionnel

La filiale italienne de la marque Puma, longtemps équipée d'outils d'aide à la décision hétéroclites, a choisi la consolidation. Un projet qui lui permet d'accélérer aujourd'hui la publication de rapports et de plannings prévisionnels.
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Puma, concurrent bien connu sur le segment des chaussures de sport des marques Addidas, Nike ou Reebok, s'est lancé en 1993 dans un vaste plan de développement de la marque en 3 phases, à raison d'une phase tous les 4 ans. Il s'agissait pour la marque de sport de développer son activité et sa renommée face à la concurrence.

Aujourd'hui lancée dans une 4e phase depuis 2006, l'entreprise a imposé à ses filiales un objectif ambitieux : doubler son chiffre d'affaires en 4 ans en se renforçant dans le créneau du sport, des chaussures du quotidien, et des chaussures "tendances". Pour atteindre ces objectifs, la filiale italienne de Puma se lance dans un projet décisionnel qui vise à rénover ses tableaux de bord et ses plannings.

"Auparavant, Puma utilisait des systèmes décisionnels très fragmentés. Il réalisait des prévisions une fois par an, alors que le management aurait souhaité des prévisions tous les trimestres et des tableaux de bords actualisés tous les jours. Il souhaitait par ailleurs pouvoir préparer plus facilement le budget annuel", indique Andria Prati, responsable du projet chez Accenture.

La direction générale de Puma Italie place alors la barre haut. Elle veut améliorer le monitoring des objectifs, mieux comprendre les interactions entre ses choix et les impacts sur les différentes entités métiers, et définir les objectifs à tous les niveaux de l'entreprise.

Un choix logiciel en droite ligne avec ceux de la direction européenne en Allemagne

Or depuis 2006, les bureaux de la filiale allemande, tête de pont en Europe de Puma, ont adopté les solutions Hyperion pour le reporting. Les autres filiales européennes communiquant régulièrement avec le siège régional en allemagne, c'est tout naturellement que la filiale italienne adopte aussi la solution Hyperion. Elle choisit également Accenture comme intégrateur afin de l'accompagner dans son projet.

La SSII a développé en effet un produit spécifique pour les produits Hyperion qu'elle a baptisé "ReadyHyPlan" et qui se charge de la gestion des tableaux de bords et des plannings. Le projet est ensuite découpé en 5 segments différents qui donnent lieu à la création de 5 modèles métiers dans Hyperion : Sales Target Model, Commercial Model, Cost Center Model, Balanced Sheet Model et Central P&L Model.

Ces modèles vont permettre à Puma d'offrir différentes vues sur les coûts et les bénéfices générés par les activités de l'entreprise. Le Sales Target Model par exemple donne les ventes nettes réalisées par les différentes forces de vente. Le Commercial Model, lui, s'intéresse à la contribution des produits à la marge de l'entreprise. Enfin, le Balanced Sheet Model établit des ratios économiques et des plannings prospectifs.

Un système de règles et une couche d'intégration relient les modèles

Pour établir ses plannings et étudier les impacts sur sa chaîne de production, Puma base les modèles développés sur des données existantes. La direction générale peut par exemple baser ses calculs à partir de la dernière commande passée ou reçue, des données de l'année précédente, du mois précédent, ou de la saison précédente.

"Nous avons développé autour de ces modèles un système de règles ainsi qu'une couche d'intégration qui relient les différents modèles entre eux. Au dessous des modèles se trouvent les tableaux de bords. Cette architecture nous a permis d'harmoniser les données décisionnelles entre chacune des filiales de Puma Italie. De même, nous avons ainsi pu proposer des outils de requêtage commun entre toutes les filiales", ajoute Andria Prati.

 
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Le projet a été mené par étapes, en commençant par l'import / export de structures de données, la consolidation de données et le choix d'un référentiel commun, puis la définition des reporting, la construction d'une base de données unique à partir des reportings envisagés, le déploiement et la sécurisation de l'application. Au total, il aura fallu 8 mois pour que le projet aboutisse.

"Le gros du travail a porté sur le développement de la couche d'intégration, ainsi que sur le travail d'analyse préalable puis de l'analyse détaillée. Il ne faut pas non plus négliger la phase de test et de formation", insiste Andria Prati. Afin de faciliter son adoption, les fonctionnalités de reporting sont disponibles à travers un accès Web. Pour séduire toutes les filiales, il a fallu composer avec les attentes des différentes directions.


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