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© CapGemini - Ernst & Young
 
En 2000, Cap Gemini fait le pari de s'implanter aux Etats-Unis via le rachat d'Ernst & Young, également cabinet de conseil. La complémentarité entre le savoir-faire en matière d'ingénierie et d'infrastructure de Cap Gemini, combiné à l'expertise en matière de conseil en technologies et en management d'entreprise d'Ernst & Young doit servir de levier pour concurrencer des SSII américaines comme Accenture, CSC et EDS. Malheureusement les résultats ne seront pas au rendez-vous et il faudra près de 5 ans à Cap Gemini pour parvenir à rentabiliser son acquisition. Après avoir tenté d'unifier les deux groupes sous l'appelation Cap Gemini Ernst & Young, les dirigeants séparent à nouveau les deux entités en des filiales distinctes, et repartent à zéro.

En 2005, après trois ans de pertes, l'entreprise retrouve la rentabilité et réalise un chiffre d'affaires en 2006 de près de 7,7 milliards d'euros, dont 17,4% sont réalisés en Amérique du Nord, 27,6% au Royaume-Uni et 23,6% en France. Elle dégage 293 millions d'euros de bénéfices et emploie 68 000 salariés, ce qui représente l'une des toutes premières sociétés de services en Europe et dans le monde. Malgré cela, la fusion entre les deux entités n'a pas parfaitement fonctionné. L'activité conseil d'Ernst & Young reste minoritaire en France, tandis que la marque Capgemini ne s'est pas imposé aux Etats-Unis comme les références que sont IBM, EDS, Accenture ou CSC.


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