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20/07/2007
La revue de presse en ligne
» L'iPhone n'est pas l'ami des entreprises. Beaucoup a déjà été dit sur l'inadaptation de l'iPhone à l'environnement informatique des entreprises, rappelle CIO en guise de préambule, citant ainsi la sécurité, le prix et toutes les autres raisons englobées dans la dénomination : Mac versus PC. A celles-ci doivent cependant s'en ajouter d'autres qui devraient libérer les directeurs informatiques de leurs derniers doutes. Il s'agit notamment de l'absence de support pour le push-mail en entreprise et de l'inexistence de librairies de développement pour la conception de logiciels tiers. Editeurs et développeurs se trouvent donc dans l'impossibilité d'écrire des programmes, d'après Avi Greengart, un analyste cité par CIO. En outre le clavier virtuel demanderait une certaine pratique avant d'être maîtrisé, tout en compliquant la saisie d'Url, de mots de passe ou de noms ne figurant pas dans le carnet d'adresse. Si l'iPhone souhaite un jour conquérir l'entreprise, Apple devra d'abord convaincre les responsables informatiques et garantir des contrôles de sécurité robustes. [Lire] » Félicitations Intel ou peut-être pas. Wall Street est partagé sur l'avenir d'Intel, titre The Register. En dépit de l'annonce du meilleur second trimestre imaginable, le fondeur n'a pas su conquérir le cur des investisseurs, s'indigne le journal en ligne. Premier effet : une chute de 5% de la valeur du titre mercredi. Avec un chiffre d'affaires en hausse de 8%, en dépit d'une pression sur les prix constante de la part d'AMD, Intel tire plus que son épingle du jeu, estime The Register. Mais le désaveu infligé à la firme américaine tient avant à tout au recul de sa marge brute : 46,9% contre les 48% visés. Ce n'est certes pas la fin du monde, déclare un expert financier de The Street, mais cette baisse, la première après une croissance continue depuis 2005, vaut néanmoins à Intel plusieurs cartons rouges. D'autres analystes restent confiants et pensent que Wall Street manqué pour le moins de lucidité. [Lire] » Votre éditeur d'antivirus vous cache-t-il un fedware ? Une récente décision de justice aux Etats-Unis a remis au goût du jour le sujet de la coopération des éditeurs de sécurité avec les forces de police. Une Cour fédérale avait en effet autorisé des agents fédéraux à installer un keylogger sur l'ordinateur d'un individu suspecté d'être un trafiquant de drogue, mais masquant ses agissent en utilisant du chiffrement. Pour News.com, se pose alors la question de savoir dans quelle mesure les éditeurs d'antivirus et d'antisypware peuvent accepter de collaborer avec les forces de police, afin de volontairement ignorer ces logiciels d'espionnage ou fedware. 13 fournisseurs de solutions ont ainsi été interrogés afin de savoir s'ils détecteraient ces programmes et s'ils avaient déjà reçu l'ordre d'un tribunal d'en ignorer. A la seconde question, quasiment tous répondent non, hormis McAfee et Microsoft qui font valoir leur joker. Plusieurs éditeurs tel que eEye Digital ont avec véhémence déclaré que leur premier devoir était envers leurs clients. D'autres, comme Check Point, l'éditeur du populaire ZoneAlarm, s'avouent plus conciliants. McAfee aurait franchi le pas en 2001 en collaborant avec le FBI, rappelle News.com, citant Associated Press. La même année, le FBI avait avoué la création d'un logiciel de surveillance nommé Magic Lantern. En 1995, la NSA (National Security Agency) avait persuadé la société Suisse Crypto d'intégrer une backdoor à ses outils de chiffrement. L'année dernière, c'est Microsoft, soi disant approché par le gouvernement britannique, qui a dû démentir l'existence d'une porte dérobée dans Vista. La paranoite aigüe a encore de beaux jours devant elle. [Lire]
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