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Les dernières études parues sur l'offshore mettent en avant une hausse sensible des salaires des bassins d'emplois lointains. C'est particulièrement le cas pour les pays d'Europe de l'Est ainsi que pour l'Inde, dans un moindre mesure - la tendance s'y accompagne d'une augmentation du taux de turnover des salariés... Ce mouvement global s'explique par l'augmentation de la demande en matière de prestations offshore, et une offre de services qui ne parvient plus à satisfaire les besoins.
Malgré tout, les écarts de salaires demeurent tout de même conséquents à l'heure actuelle. Dans son dernier indice, le cabinet d'étude NeoIT met en avant des différentiels de 85 à 90% entre Etats-Unis et l'Inde sur le segment informatique (voir l'article 23/08/2006). Les écarts sont certes plus faibles avec le Maghreb ou les pays d'Europe de l'Est (de l'ordre de 30% à 40%).
Le jeu en vaut donc la chandelle financièrement.
Sur ce point, les SSII engagées sur ce terrain peuvent mutualiser les coûts de fonctionnement entre plusieurs clients. D'un autre point de vue, le choix pour l'entreprise d'opter pour des acteurs offshore est également d'ordre éthique, puisqu'il contribue à transférer de la valeur dans une zone plus faible économique, contribuant ainsi à son développement. Le levier est bien réel. Pour preuve : certaine SSII indiennes, tel Wipro, sont en passe devenir des multinationales.
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