Les 1ers Etats-Généraux de l'Open Source lancés en France

Les 1ers Etats-Généraux de l'Open Source lancés en France Sous le haut patronage de l'Etat, Syntec Numérique lance le 21 janvier les premiers Etats-Généraux de l'Open Source où des personnalités interviendront. Une convention nationale se tiendra ensuite en septembre.

Près de 4 mois après la signature de la circulaire Ayrault encourageant le choix de l'Open Source à tous les niveaux de l'Etat (lire notre article : Open Source, le Premier ministre signe une circulaire inédite), l'Etat s'associe à la tenue des premiers Etats-Généraux de l'Open Source (EGOS). Initiés par le comité Open Source du Syntec et sous la houlette de son co-président Alexandre Zapolsky, ces 1ers Etats-Généraux ont été placés sous le haut patronage de Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique.

Prévus pour le 21 janvier, ces Etats-Généraux seront organisés autour de plusieurs conférences dans lesquels plusieurs thèmes seront abordés comme un panorama de l'Open Source, le modèle de valeur de l'Open Source ou encore les moyens de renforcer la filière Open Source en France.

Parmi les intervenants qui doivent venir témoigner au cours de cette journée, on trouve Karsten Gerloff, président de la Free Software Foundation Europe, Frédéric Plais, directeur général de Commerce Guys, Patrick Starck, président de Cloudwatt, Patrice Bertrand, président de la CNLL (Conseil National du Logiciel Libre), et Tristan Nitot, président de Mozilla Europe. Un programme est accessible à cette adresse.

"Après la tenue de ces Etats-Généraux, des groupes de travail seront constitués et une consultation publique sera lancée pour permettre au plus grand nombre de s'exprimer sur le sujet. Ensuite des propositions seront faites et proposées au gouvernement et aux acteurs de la filière Open Source dans le cadre d'une convention nationale qui se tiendra dans le courant du mois de septembre", précise Alexandre Zapolsky, PDG de Linagora. Avec ces Etats-Généraux, le Syntec semble reprendre l'idée lancée par le CNLL d'organiser un Grenelle de l'Open Source sous l'égide du gouvernement.