Cinq bonnes raisons d’utiliser le décisionnel dans le secteur public

Face à une grande quantité de données à gérer, le temps est venu pour les acteurs du secteur public d'intégrer à leurs systèmes informatiques du décisionnel.

Chaque jour, les acteurs du acteurs public doivent accéder à une grande quantité de données, puis les exploiter, alors qu'elles sont disséminées sur divers sites. Selon les estimations d'IDC, l'univers numérique représente plus de 1,2 million de pétaoctets, un chiffre qui devrait être multiplié par 44 d'ici 2020. Cette croissance exponentielle des flux de données a généré des besoins grandissants pour le déploiement des systèmes décisionnels, afin de faciliter l'échange des informations entre les organismes et mieux documenter les prises de décision. Gartner a ainsi estimé la croissance du marché mondial du décisionnel à 9,7 % en 2011, soit 10,8 milliards de dollars US. Face à de telles quantités de données à gérer, le temps est venu pour les acteurs du secteur public de trouver la parade à cette situation. Voici, en cinq points, pourquoi, selon moi, les acteurs du service public doivent intégrer à leurs systèmes informatiques du décisionnel.
 

1. Les systèmes décisionnels offrent des fonctionnalités riches et variées.

Il semblerait que moins de 20 % des effectifs d'une entreprise utilisent des outils décisionnels pour les aider à améliorer leurs prises de décisions, sur une base factuelle. Les solutions décisionnelles modernes offrent des fonctionnalités particulièrement riches : rapports et analyse intégrée, tableaux de bord et mashups, analyse avancée et intégration de données. Grâce à ces fonctions, les organismes publics disposent de précieuses informations leur permettant de prendre de meilleures décisions sur tous les aspects d'un projet, gestion des ressources humaines, budgétisation,  gestion de la relation client, gestion de la réussite et projets sociaux. Les organismes publics représentent donc un  espace propice à l'expansion des outils décisionnels, peu onéreux, hautement évolutifs et faciles à utiliser.
 

2. Les outils décisionnels optimisent les processus métier.

Les gouvernements protègent les intérêts publics, réglementent les questions publiques et agissent en tant que trésoriers des fonds publics. Les dépenses publiques sont toutefois toujours liées aux processus politiques. Les outils décisionnels peuvent générer des gains directs d'efficacité des processus ; ils permettent en effet d'identifier les zones d'un processus pour lesquelles les facteurs temps et nombre d'étapes peuvent être réduits ou éliminés, et de réaliser des économies substantielles en termes d'impôts et de charges. Autrement dit, sans le décisionnel, l'amélioration des processus serait une opération plutôt hasardeuse.
 

3. Les solutions décisionnelles améliorent le flux d'informations intra-gouvernemental.

Le décisionnel est un outil précieux pour les services publics axés sur l'information. Une suite décisionnelle peut prendre en charge de bout en bout la communication au sein des organismes publics et entre ces mêmes organismes, ainsi qu'avec le grand public.

En particulier pour ce qui concerne la communication intra-gouvernementale, les utilisateurs ont besoin d'une plate-forme puissante et de fonctionnalités de reporting et d'analyse approfondies, ainsi que de solides fonctions de sécurité.

Au plan architectural, les outils décisionnels Open Source peuvent être déployés dans des environnements modernes de manière plus efficace que des outils propriétaires obsolètes, par exemple en déploiement SaaS, Cloud et virtualisé. L'efficacité d'utilisation en est ainsi améliorée et l'adoption plus largement répandue (grâce à la réduction des coûts). L'utilisation plus vaste qui en résulte permet d'améliorer le flux d'informations auprès des utilisateurs réellement amenés à collaborer pour prendre des décisions factuelles.

En outre, les solutions décisionnelles hautement évolutives et dotées d'interfaces conviviales peuvent être rapidement intégrées à des schémas de processus existants. Entre autres avantages, citons l'efficacité opérationnelle, une meilleure transparence, un service client de qualité et la possibilité de fournir à chacun les informations de manière sécurisée.
 

4. Le décisionnel autorise une transparence totale.

Les gouvernements rendent des comptes au public. Et le public attend une totale transparence des décisions politiques. Les outils décisionnels induisent une grande exigence en termes de transparence, puisqu'ils permettent d'accéder facilement aux données, de les visualiser et de les gérer et même d'en retrouver la source, lorsqu'elles ont été déplacées ou transformées.

Précision et conformité de sécurité sont deux aspects possédant le même degré d'importance auprès du public. Les applications décisionnelles permettent d'accroître la précision dans les processus de recueil des données, d'analyse et de communication. Cela permet également de protéger les informations confidentielles, telles que les données médicales, juridiques ou fiscales. Enfin, les outils décisionnels doivent permettre d'avoir une vues plus larges sur les données, afin de faciliter l'émergence d'informations plus transparentes.
 

5. Le décisionnel Open Source réduit les coûts et facilite l'intégration.

Les solutions décisionnelles Open Source sont non seulement plus économiques que les applications propriétaires, mais aussi plus faciles à implémenter dans les environnements existants grâce à leur architecture et leurs standards ouverts. Cela procure aux acteurs publics, à leurs services et à leurs employés la visibilité requise sur les données pour pouvoir travailler efficacement.

Les communautés de développeurs Open Source perfectionnent de manière active et continue les produits décisionnels afin de garantir un écosystème décisionnel sain. Ainsi, les acteurs publics peuvent directement bénéficier des principaux avantages des logiciels Open Source : participation, collaboration et transparence. Tout aussi important, le choix d'un logiciel Open Source permet d'utiliser les revenus fiscaux de manière plus judicieuse ; les entreprises publics économisent souvent jusqu'à 80% par rapport à un logiciel propriétaire.
 
Les acteurs du secteur public qui s'efforcent de réduire les coûts étant nombreuses (dans le cadre de la revue des dépenses publiques), il est essentiel qu'elles puissent disposer d'une vue d'ensemble de leurs données, afin d'identifier les aspects susceptibles d'être modifiés. En ces périodes d'incertitude financière, le décisionnel Open Source peut constituer la solution idéale : d'une part plus économique que les applications propriétaires, il est d'autre part plus facile à intégrer dans les applications existantes et les environnements technologiques. Grâce à cette technologie, les processus seront améliorés et les services publics pourront prendre des décisions factuelles au moment opportun.
 
 
Le secteur public se trouve aujourd'hui à un carrefour. L'une des routes mène à la situation actuelle : une grande quantité de données et peu de contrôles. L'autre route conduit à une utilisation efficace des outils décisionnels, qui permettront au final de maîtriser ces données et de contribuer à des prises de décisions financières judicieuses, pour garantir l'existence de services publics beaucoup plus efficients.