Quelles sont les exigences technologiques qui pèsent sur l'enseignement supérieur ?

Le secteur de l’enseignement supérieur a lui aussi opéré sa transformation digitale durant les dernières années, cristallisant une longue liste d'exigences technologiques.

En octobre 2017, le Président Macron a présenté des propositions qui pourraient bousculer le fonctionnement des universités européennes ; il a également entamé la réforme de l’entrée dans l’enseignement supérieur, mettant un terme au tirage au sort mis en place par le gouvernement précédent. A l’heure actuelle, trop d’exigences pèsent sur les universités pour pouvoir y répondre en totalité et satisfaire toutes les parties impliquées, en particulier depuis que la technologie est entrée dans l’équation.

Les défaillances technologiques qui impactent les étudiants et les enseignants sont considérées avec plus de sévérité aujourd’hui qu’avant. La principale difficulté des universités est de satisfaire leurs différents types d’usagers, en trouvant des solutions adaptées.

La disponibilité joue un rôle primordial pour les universités

Les étudiants, en tant qu’utilisateurs principaux, ne sont pas les moins exigeants. En plus d’un bon accès aux ressources, aux portails d’apprentissage et aux informations fournies par les universités, ils exigent également une expérience ininterrompue, en disponibilité constante, quel que soit le lieu où ils se trouvent ou l’heure de la journée à laquelle ils travaillent. Les universités ne peuvent plus ignorer ces demandes, et doivent offrir à leurs étudiants un accès continu aux ressources et données. Il en va de leur réputation comme de leur situation financière !

En effet, à l’heure du règne de l’évaluation par les pairs, le moindre témoignage sur un manque d’accès aux services et aux ressources peut porter préjudice à l’institution universitaire la plus respectée. En œuvrant pour améliorer la disponibilité, les universités offrent un meilleur accès aux installations clés, une plus grande fiabilité des ressources, mais contribuent également à faciliter le quotidien des étudiants et les rendre plus efficaces.

Le second type d’utilisateurs auquel les universités doivent accorder leur attention se compose des professeurs et du personnel administratif. Les professeurs doivent de plus en plus proposer des expériences interactives à leurs étudiants grâce à des ressources et des supports pédagogiques numériques adaptés. Le personnel administratif, de son côté, a progressivement adopté les outils numériques pour travailler en collaboration avec les autres équipes et les étudiants. 

Pour conserver une dynamique moderne, les universités doivent enrichir leur portefeuille technologique en misant sur la disponibilité et la continuité des activités.

La continuité des données, un second défi de taille pour l’éducation

Les universités sont des cibles privilégiées pour les cybercriminels, en raison des grandes quantités de données sensibles qu’elles conservent. Les points d’entrée sont nombreux et facilement exploitables en l’absence de solutions appropriées de récupération, de sauvegarde et de prévention des pertes de données. 

En 2015, un étudiant a piraté le système informatique de l’Université de Birmingham pour modifier ses notes d’examen ; plus récemment, l’Université de Montréal a été victime du ransomware Wannacry. Ces deux exemples illustrent l’intérêt croissant que suscitent les données des établissements d’enseignement supérieur, et la raison pour laquelle les universités doivent impérativement protéger leurs données en misant sur la disponibilité de leurs environnements technologiques. Un plan de sauvegarde qui exploite des copies de données, d’applications et de contenus constamment mises à jour est particulièrement adapté à ce genre d’enjeu.

Le secteur de l’enseignement supérieur, qui est amené à être de plus en plus surveillé, se tourne progressivement vers une logique de rentabilité et de satisfaction des utilisateurs. Il y a donc tout à gagner à faire la part belle à la technologie dans ce contexte, que ce soit au niveau des supports pédagogiques, de la création de nouvelles filières ou de l’aide à la recherche, entre autres projets créatifs.