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11/02/2008

Stanislas de Rémur (Oodrive) : "Nous avons complété l'infrastructure technique de Mayetic avec de la virtualisation"

Après avoir redonné une seconde jeunesse à l'offre collaborative de Mayetic, l'éditeur de solutions de partage et de sauvegarde en ligne fait feu de tout bois : acquisition et expansion internationale.
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Quel est votre positionnement concurrentiel ?

 
Stanislas de Rémur
(Oodrive)
 
 
 

Créé à la fin de l'année 2000, Oodrive se présente comme l'un des premiers éditeurs ASP en France spécialisé sur le partage de fichiers et de sauvegarde en ligne. Alors que dans un premier temps nos offres étaient dédiées au grand public et aux professionnels indépendants, nous avons lancé iExtranet en 2002 pour cibler toutes les entreprises, aussi bien les grandes que les plus petites.

Aujourd'hui, il y a beaucoup d'agitation autour des solutions de collaboration en ligne. Ce que l'on sent, c'est une demande de plus en plus forte de la part des entreprises pour ce nouveau type d'outils. Dans un contexte où aujourd'hui, plus aucun appel d'offres dans le domaine de la collaboration et du partage de fichiers n'incorpore pas au moins une solution en mode ASP.

Nos solutions de partage de fichiers et de sauvegarde sécurisée ont été complétées depuis 2 ans par une offre de collaboration en ligne articulée autour de la gestion et du stockage des fichiers. Ce troisième pan de notre activité est issu du rachat en 2006 de Mayetic. Un rachat effectué en fonds propres, qui reste une opération indépendante de la levée de fonds de 4 millions d'euros que nous avons réalisée fin 2007 et qui permettra de soutenir notre croissance externe par le biais d'une acquisition, en Espagne.

Quel bilan tirez-vous de la crise traversée par Mayetic ?

Les fondateurs de Mayetic se sont sans doute montrés trop visionnaires, le marché de la sauvegarde et du partage de fichiers en ligne s'étant développé plus tardivement que ce qu'ils avaient envisagés. Ils ont vu trop gros, trop vite et se sont retrouvés rapidement, à la fin de l'année 2005, avec des équipes trop importantes. Il y a un moment, où l'on a beau compter sur une bonne solution, des bonnes équipes et une bonne infrastructure qu'il n'y a plus rien à faire lorsque l'on se retrouve en manque de cash.

Notre stratégie de vente s'appuie sur un réseau indirect de 450 revendeurs

Mais l'actif de Mayetic est resté viable, et nous sommes parvenus à conserver l'intégralité de leur base de clientèle tout comme l'ensemble de leurs équipes. Nous avons toutefois recréé une seconde architecture matérielle pour nous permettre d'aller plus loin par rapport à l'existant.

Si les composants techniques étaient viables, nous avons agrandi les possibilités de la plate-forme d'hébergement et mis en place la virtualisation de serveurs. Au lieu de reposer sur tout plein de serveurs dédiés, nous avons pris de très gros serveurs HP dans lesquels on a implémenté des technologies VMWare.

Nous avons également fait évoluer le SAN de Mayetic qui ne se montrait pas aussi performant que possible pour répondre à une demande croissante en termes d'entrées/sorties et de requêtes serveurs. Des outils de supervision supplémentaires ont également été installés, basés sur Nagios

Comment voyez-vous l'avenir ?

Nous avons réalisé un peu plus de 4 millions d'euros de chiffre d'affaires sur l'année 2007 et visons un objectif de croissance compris entre 75-100%. Un grand projet de recrutement est également prévu, d'une trentaine de personnes : une quinzaine dans la R&D, une dizaine dans le domaine commercial et 5 en support back office.

Aujourd'hui nous allons prendre un nouvel élan de croissance et de développement à l'international. On s'est appuyé sur l'expertise d'Iris Capital pour notre levée de fonds et soutenir notre élan de croissance externe, à l'étranger. Nous comptons également sur notre méthode de vente pour nous différencier. Quand on s'est lancés en 2002 on s'est retrouvé aux côtés de Backup Avenue et d'Adhersis qui étaient focalisés sur la vente directe.

 
En savoir plus
 
 
 

Or à l'époque, peut être aussi pour des raisons de moyens, nous avons privilégié la vente indirecte, en nous appuyant sir un vaste réseau de revendeurs dans le domaine de la sauvegarde. Aujourd'hui, nous appuyons notre stratégie de vente sur un réseau de 450 revendeurs pour assurer la meilleure relation de proximité possible avec nos clients.

Nous avons également pour objectif la création d'une filiale axée sur le développement, soit avec un partenaire, soit en propre, en Slovénie, au Maroc, ou en Roumanie, pour être un support avec nos équipes informatiques internes.

 

Stanislas de Rémur est P-DG d'Oodrive.

 


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