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26/07/2007
Besançon fait passer ses écoles au numérique
C'est dans le cadre d'une politique visant à développer l'usage des NTIC au sein des établissements scolaires que la Ville de Besançon confie au Groupe SQLI, la réalisation de la plate-forme éducative ENT. Des projets numériques avaient déjà vu le jour et ont servi de tremplin au projet d'Environnement Numérique de Travail. "Dès 1999, l'agglomération de Besançon lance un programme d'équipement des établissements scolaires du premier degré. Il s'agit de construire un intranet d'école. Des solutions de messagerie et de formulaires sont alors mises en place" rappelle Claude Lambey, le DSI de Besançon. "Une étape supplémentaire est franchie pour répondre aux besoins concernant le collaboratif. En 2002, le projet de Cartable Numérique voit le jour. Il s'agit d'équiper chaque foyer d'ordinateurs de manière à ce que les élèves et leurs parents puissent communiquer avec les écoles primaires". Le comité de pilotage réfléchit aux fonctionnalités qu'il souhaiterait inclure dans le Cartable Numérique et c'est dans le même temps que le Ministère de l'Education Nationale et la Caisse des Dépôts et Consignations lancent un appel à projet pour la promotion des Espaces Numériques de Travail (ENT). L'agglomération de Besançon réagit rapidement et soumet son projet dans le cadre de cette offre, qui est retenu. Ce projet d'envergure prévoit de déployer un portail éducatif sur la communauté d'agglomération la plus importante de France, soit 59 communes pour une population totale de 180 000 habitants. 125 écoles, 609 classes, 1 032 enseignants et directeurs, 9 456 élèves et 17 782 parents d'élèves sont ainsi concernés. L'agglomération de Besançon procède donc à un appel d'offre pour le développement et la mise en place de l'ENT. "Il y a eu beaucoup de réponses, mais la plus part s'appuyaient sur des solutions propriétaires comme celles de Microsoft. Surtout, elles proposaient pour l'essentiel des outils de gestion de la scolarité. Nous souhaitions plutôt axer notre travail sur la mise en place d'outils collaboratifs" explique Claude Lambey pour justifier le choix de SQLI. Assistance technique Un choix qu'il ne regrette pas. "Notre appel d'offres était déjà très détaillé sur le plan technique. Mais SQLI a travaillé pendant 18 mois pour affiner le projet et le mettre en place". Cette assistance technique s'est montrée nécessaire dans la phase de déploiement. "Nous n'avions pas d'options à choisir pour le déploiement. Il fallait tout mettre en place d'un seul coup après avoir effectué quelques tests en laboratoire au préalable. En novembre 2005, le déploiement a eu lieu. Des difficultés techniques sont apparues mais SQLI a répondu présent pour assister la cellule interne de la DSI" ajoute Claude Lambey.
Au final, l'ENT comporte une palette de trois outils. Un outil de communication qui comporte des fonctionnalités comme que le carnet de liaison, l'agenda électronique, la messagerie, un forum, et la possibilité pour les élèves de créer et de gérer des mini-sites Internet. Ces outils visent à faciliter les échanges entre les parents, les enseignants et les élèves. C'est aussi un outil pédagogique qui permet aux élèves d'accéder à leur cahier de texte, de télécharger des documents en relation avec les leçons étudiées et d'accéder à une sélection commentée de sites Internet ayant un intérêt éducatif. C'est enfin un outil de gestion administrative à destination des gestionnaires des écoles primaires. Le portail éducatif permet la gestion du réapprovisionnement des pharmacies, des demandes d'interventions techniques dans les classes ou encore des fournitures informatiques. Du fait du public et des attentes diverses, le portail contient plusieurs interfaces. Chaque page du portail est donc personnalisée selon le profil (code couleur, graphisme, contenus...) ; le rubriquage est limité à un niveau pour éviter que les élèves ne se perdent dans le portail. Développé dans un environnement 100% Open Source, le portail éducatif de Besançon est en cours de paramétrage en vue d'un déploiement auprès d'autres collectivités. "L'aspect sécurité est également une part importante de notre travail " rappelle Claude Lambey. "Nous utilisons le même principe que le site du Trésor. Il existe un identifiant unique pour se connecter. Ainsi, ce n'est pas la collectivité qui compile les données mais chaque identifiant peut accéder à des informations définies. C'est notre premier niveau de sécurité. Le second niveau de sécurité est celui des standards que nous utilisons, à savoir le protocole https par exemple."
La collectivité s'occupe aussi de la partie infrastructure. "Pour ce qui est de la gestion et du stockage des données, nous disposons de deux sites reliés par de la fibre optique. Ils sont équipés de deux baies de disque et nous utilisons aussi les techniques de virtualisation". Une puissance technique qui sera complétée bientôt au niveau de la fourniture réseau. "Pour la rentrée prochaine, nous allons passer à un double contrat avec deux FAI de manière à assurer la sécurité des connexions" conclut Claude Lambey.
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