Lafarge cimente la sécurité de sa messagerie
Lafarge a usé, pour bâtir la sécurité de plus de 40.000 comptes de messagerie dans le monde, d'un matériau : un service hébergé. Un choix encouragé par sa simplicité d'administration et son prix.
Ciment, granulats, béton et plâtre : Lafarge est un géant mondial des matériaux de construction. Le groupe français et ses 90 000 collaborateurs sont en effet présents dans 76 pays à travers le monde. En 2007, Lafarge a réalisé un chiffre d'affaires de 17,6 milliards d'euros, avec un résultat net de 1,9 milliard d'euros.
Lafarge c'est aussi, jusqu'à ces dernières années, un grand nombre de noms de domaines. Domaines déjà largement spammés en 2005. Le traitement du spam est assuré localement par chaque responsable de passerelle de messagerie. Pour lutter contre le spam, la solution la plus courante est le recours à des appliances. Mais les qualités de filtrage de ces dernières sont jugées insuffisantes : courriels indésirables non bloqués et messages légitimes retenus en quarantaine.
Lafarge se lance donc à la recherche d'une alternative à déployer à l'échelon international. Compte tenu de la multiplicité de ses domaines (entre 100 et 150), le spécialiste des matériaux de construction recherche une solution flexible, et au mode de tarification incitatif. Des critères auxquels répondent notamment les offres hébergées.
Economies d'échelle et facilité de déploiement au coeur du projet
"Nous avions eu de bons échos d'une autre société du CAC40 concernant les produits hébergés de sécurité de la messagerie. De plus, le modèle correspondait assez bien à Lafarge dans le sens ou l'informatique et la sécurité n'étant pas notre métier de base, nous étions tout à fait disposés à l'externaliser. La protection de la messagerie est un domaine de spécialistes. Nous n'avions pas en interne la capacité de mener une guerre permanente aux armements face à un problème qui s'aggravait de semaine en semaine", justifie Joël Fromont, responsable des télécommunications.
Avec plus de 40 000 comptes de messagerie, le mode hébergé permet également à Lafarge de dégager des économies d'échelle et de négocier au mieux l'abonnement au service de sécurité. Le coût n'est toutefois pas l'uniquement paramètre pris en compte. Avec une informatique très décentralisée, la simplicité de mise en œuvre est également cruciale. Une centaine d'administrateur de messagerie auront en effet à en assurer l'installation.
"Une solution techniquement moyenne et complexe à mettre en œuvre n'aurait jamais pu être revendue en interne à nos administrateurs. Le taux d'adoption aurait été faible et le projet se serait soldé par un échec", commente Joël Fromont. Parmi les offres du marché, Lafarge fait finalement en 2005 le choix de Google Message Security (initialement baptisé Postini avant son rachat en 2007 par Google).
Filtrage entrant et sortant du spam et des virus
Un choix dont le responsable des télécommunications de Lafarge se félicite. Plusieurs fois par an, les mises à jour du système de filtrage sont effectuées, de manière totalement transparente, par l'éditeur. En termes de mise en œuvre, la simplicité est bien au rendez-vous. Elle consiste, au niveau du serveur de messagerie, en une configuration du DNS, puis à renseigner le domaine, les utilisateurs et le serveur SMTP dans l'interface du service hébergé.
Le filtre de messagerie est ainsi placé en intermédiaire entre Internet et le serveur SMTP du domaine. Outre le spam, Google Message Security inclut un système de détection des virus pour prévenir les infections via la messagerie.
Les messages sont contrôlés aussi bien en entrée qu'en sortie des passerelles de messagerie pour des questions de conformité et de protection de la réputation (exemple : blacklistage de domaines Lafarge).
La partie visible pour les collaborateurs de Lafarge se résume à la gestion de la quarantaine. Le groupe a ainsi fait le choix de mettre en place des quarantaines individuelles. Chaque utilisateur de messagerie se connecte donc à un portail sur lequel il peut créer des listes blanches ou noires et débloquer, si besoin est, des mails placés en quarantaine.
| Source : JDN Solutions | |
| Entreprise | Lafarge |
| Date du projet | 2005 |
| Nature du projet | Sécurité de la messagerie |
| Solution retenue | Google Message Security |