La croissance de la vidéo publicitaire est portée par l'outstream et le premium

La croissance de la vidéo publicitaire est portée par l'outstream et le premium Le format à la mode suscite beaucoup d'attentes du côté des éditeurs comme des annonceurs. Voici quels sont les principaux écueils à son explosion et quelles sont ses perspectives de croissance, selon Forrester.

Principal levier de croissance d'une industrie publicitaire à l'évolution parfois chaotique, la vidéo online représente pour les marques une véritable opportunité d'engager avec leur public de manière "riche" et interactive. Un constat que le panorama mondial de la vidéo publicitaire réalisé par Forrester à l'initiative de Teads ne manque pas de confirmer. 70% des agences et 77% des annonceurs interrogés par le cabinet annoncent ainsi s'attendre à une croissance significative de leur budget en publicité vidéo online au cours des deux prochaines années.

La croissance du format est surtout freinée par l'absence de standards autour de la mesure de la performance et des bonnes pratiques. Des faiblesses caractéristiques de tout marché immature que le temps devrait toutefois permettre de combler. Autre inquiétude majeure : le manque de vérification concernant le taux de couverture sur cible de la campagne. Pas un luxe lorsque l'on sait que près d'une publicité n'est pas vue et que les différents outils de mesure, OCR et VCE pour ne citer qu'eux, offrent souvent des résultats très différents au moment de donner le taux de couverture sur cible d'une campagne.

Interrogé sur la définition (jusque-là un peu floue) qu'ils donnent à la notion d'inventaire "premium", le triptyque annonceur – agence – éditeur s'accorde sur l'importance de la qualité du contenu éditorial et de la marque média dans cette perspective.

Sur la forme ? Le marché semble plus enclin à se tourner vers le format outstream que l'instream ou le format bannière. 77% des agences estiment ainsi que le format tiendra une place importante dans les budgets de leurs clients, contre 60% pour l'instream et 54% pour la bannière. Pas une surprise dans la mesure où ce type de publicité permet aux annonceurs de voir leurs campagnes diffusées sur tous leurs sites cibles, y compris ceux qui sont dépourvus d'inventaire vidéo