"Journée de solidarité" : le ministre du Budget favorable à la suppression d'un deuxième jour férié

"Journée de solidarité" : le ministre du Budget favorable à la suppression d'un deuxième jour férié La piste d'une deuxième "journée de solidarité", sur le modèle du lundi de Pentecôte, sera étudiée au Parlement dans le cadre du projet de budget de la Sécu, a fait savoir Laurent Saint-Martin.

Vers une deuxième journée de solidarité pour financer la Sécurité sociale ? La piste a été mise sur la table fin septembre par un rapport sénatorial portant sur le financement des Ehpad : trois sénatrices préconisaient de supprimer un second jour férié en le remplaçant par un jour travaillé et non payé, sur le modèle du lundi de Pentecôte depuis 2004. Une proposition qui a été accréditée par le ministre du Budget et des Comptes publics ce mardi.

"Je pense que tout ce qui permet à notre pays de montrer qu'on peut travailler davantage pour participer à l'effort de redressement va dans le bon sens", a déclaré Laurent Saint-Martin sur TF1. La possibilité d'une nouvelle journée de solidarité "fait partie des débats qu'on aura au Parlement", a confirmé le ministre, alors que le projet de loi de financement de la sécurité sociale est en discussion à l'Assemblée nationale cette semaine.

"Une proposition très intéressante", selon Armand

Quel jour férié cette journée viendrait-elle remplacer ? Le ministre du Budget a refusé de s'avancer, préférant "laisser de la souplesse" au Parlement "pour que ça marche". Son collègue de Bercy, Antoine Armand, avait déjà apporté son soutien à l'éventualité d'un second jour de solidarité, parlant ce dimanche sur LCI d'une "proposition très intéressante, à regarder de près".

Mise en place en 2004, la journée de solidarité concerne l'ensemble des actifs du public et du privé. Elle se tient couramment lors du lundi de Pentecôte, anciennement férié, même si la loi permet qu'elle soit accomplie à la place de n'importe quel autre jour non travaillé, hors heures d'enseignement pour les professeurs. Elle permet de financer des actions en faveur de l'autonomie des personnes âgées ou handicapées.